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Décharge illégale à Gagny : Le communiqué d'Eva Joly

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Suite à notre article : La mairie de Gagny convaincue par la justice de polluer le Montguichet, et la parution d'un article dans la presse sur cette affaire : Décharge sauvage dans une Zone Naturelle : le maire de Gagny persiste et signe, le sujet ne cesse d'agiter les esprits.

Ainsi, en date du 17 septembre 2013, Eva Joly, députée européenne d'Ile de France et ancienne candidate à l’élection présidentielle, a jugé utile de diffuser un communiqué de presse lié à cette affaire.

Eva Joly avec hullnudd

24/02/2011 - Eva Joly en visite dans les anciennes carrières de Gagny-Chelles

Gagny : la justice reconnaît l’illégalité de la décharge.

Eva Joly, députée européenne d'Ile de France, interpellée par les associatifs et militants écologistes de Gagny, souhaite apporter son soutien à leur combat :

En février 2011, je me rendais à Gagny (93) pour la première fois. Sous la pluie et dans la boue, je découvrais le site de la carrière Saint-Pierre, transformé depuis des années en déchetterie à ciel ouvert.

La justice a reconnu ces faits et souligné que de manière constante et par solution de facilité des objets volumineux étaient déposés en nombre sur ce terrain, non habilité à cet effet.

Déjà à l'époque, j'avais salué le travail incroyable effectué par les associations locales de défense de l'environnement qui n'avaient cessé d'alerter et d'agir pour préserver cette zone naturelle classée d'intérêt écologique floristique et faunistique.

La décision de justice, ayant reconnue la validité des propos tenus par les associations locales, doit être suivie d'effets. Tout d'abord, la zone doit être définitivement réhabilitée. Mais plus encore, il est nécessaire de questionner les faits et les responsabilités qui ont conduit à une pollution "de facilité".

La question de la gestion des déchets et celle de la protection des territoires sont parmi les principaux enjeux qui doivent animer la campagne des élections municipales. Les inégalités de traitement et la multiplication des abus appellent une reprise en main par les citoyens de leur territoire.

Pour le dire simplement, les habitants de Gagny méritent mieux que ça.

Eva Joly


Le Parisien - 06.02.2012 : La région veut racheter le Montguichet.

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C’est une colline de bois et de terres agricoles d’« une richesse exceptionnelle », à cheval sur la Seine-et-Marne et la Seine-Saint-Denis. Un croissant vert de 160 ha aux portes de Paris que la région, par l’intermédiaire de l’Agence des espaces verts (AEV), aimerait bien s’offrir pour y créer un sanctuaire pour la flore, tout en l’ouvrant au public.

La côte du Montguichet — ou côte du Beauzet — est même pour l’agence la priorité de l’année en termes d’acquisition de nouvelles terres franciliennes à préserver. Les négociations sont en cours avec le groupe Saint-Gobain, propriétaire de cette enclave cernée des quartiers urbanisés de Chelles, Montfermeil et Gagny. « Rien n’est fait, rien n’est signé. Nous négocions », insiste l’AEV.

Il faut dire que c’est un dossier sensible, aux multiples rebondissements. Les associations de protection de l’environnement se battent avec acharnement depuis cinq ans. Un long combat pour convaincre les élus, et surtout le propriétaire, de sauver ces anciennes carrières sur lesquelles Saint-Gobain envisageait d’exploiter le gypse.

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Le montguichet entre bois et champs.

« C’est un combat de tous les jours avec des actions parfois ingrates comme le nettoyage des dépôts sauvages d’ordures » reconnaît Christophe Nedelec, président de l’association des riverains des Abbesses de Gagny-Chelles, à l’origine du projet. Un travail colossal a été mené pour le défendre auprès de tous. » En 2009, le projet de réserve naturelle avait été approuvé par le conseil municipal de Chelles et le conseil régional. Une convention avec Saint-Gobain devait permettre d’ouvrir le site au public et de l’aménager. Finalement, le propriétaire avait brutalement rompu toute discussion, sans donner d’explication.

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Alors l’annonce des négociations en cours avec l’AEV sonne comme une victoire pour les associations qui n’ont jamais baissé les bras. « Il semble que Saint-Gobain ait fait ses comptes et jugé pas assez rentable l’exploitation du gypse, confie un proche du dossier. Et puis la pression des élus et de la région a certainement joué. » « Nous sommes soulagés que le temps du combat et de la contestation s’achève, confie Christophe Nédélec. Il faut maintenant construire un vrai projet sur ce qui est l’un des plus hauts lieux de biodiversité de l’Est parisien. »

L’AEV précise que les négociations portent sur 86 ha. En parallèle, elle a commandé une étude sur l’aménagement du site. « Le travail durera un an pour des résultats attendus en janvier 2013, précise Christian Dubreuil, directeur général de l’Agence des espaces verts. Marne et Chantereine mène aussi une étude. Si le rachat aboutit, nous pourrions donc être prêts dès 2013. Il y a un gros potentiel, et nous avons commencé à acquérir des terres agricoles. »

Car le projet porte bien sûr sur l’entretien, la préservation et l’aménagement de la partie boisée. Mais le but est aussi de convertir les terres cultivées vers l’agriculture bio, avec notamment de la vente directe au public.

Stéphanie Auguy | Publié le 06.02.2012, 07h00

Communiqué du collectif Sauvons la Dhuis : Faut-il que l'on marche sur Paris ?

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Aqueduc de la Dhuis : Faut-il que l'on marche sur Paris ?

Après une manifestation sur la promenade de la Dhuis en Novembre dernier qui a attiré plus de 900 personnes, un soutien massif des élus locaux, des communes directement ou indirectement concernées, le collectif "Sauvons la Dhuis" a demandé à être reçu par le maire de Paris en la personne de Monsieur Delanoë.

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Manifestation du 19 Novembre 2011 avec plus de 900 personnes.

Dans le même temps, depuis le mois d'octobre 2011, nous avons demandé officiellement, comme le droit administratif nous l'y autorise, aux services de la Mairie de Paris, les éléments techniques et autres documents administratifs de ce brûlant dossier.

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L'aqueduc de la Dhuis ou l'axe fondamental de la trame verte de l'Est Francilien.

Ou plutôt, nous avons demandé les pièces liées au projet de la vente de la coulée verte de l'est Francilien, que constitue l'aqueduc de la Dhuis et les milieux naturels qui l'alimentent et cela au profit d'un industriel du plâtre bien connu pour faire des carrières à ciel ouvert qu'il rebouche des décennies plus tard avec des dizaines de milliers de tonnes de déchets.

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Exemple d'une carrière à ciel ouvert.

Au mépris du droit administratif, Monsieur Le Buhan et ses collaborateurs du Service d'Intervention Foncière de la Mairie de Paris, se sont refusés à nous transmettre quelques éléments que ce soit du dossier.

A notre demande de rendez-vous, le cabinet du Maire de Paris a daigné finalement nous répondre : 9 semaines plus tard. Et sa réponse a été de nous adresser aux élus en charge de ce dossier : Madame Anne Le Strat et Mr Pierre Mansat. Il convient de préciser que ni ce dernier ni son entourage n'ont jamais pris le soin de contacter le collectif "Sauvons la Dhuis".

L'entourage de Monsieur Pierre Mansat a même osé déclarer dans la presse que « même si la cession est temporairement reportée, afin de mieux l'expliquer, l'exploitation de la carrière de gypse aura lieu de toute façon ».

Si la Mairie de Paris persiste dans cette attitude, le collectif "Sauvons la Dhuis" fort de ses milliers de sympathisants appellera à une marche sur Paris qui pourrait bien se terminer devant l'hôtel de ville de Paris.

Nous restons mobilisés et vigilants et nous vous tiendrons informés si nous sommes contraints de marcher sur Paris pour fêter pour fêter l'arrivée du Printemps.

DIFFUSEZ LARGEMENT L’INFORMATION, SIGNEZ OU FAITES SIGNER LA PÉTITION « SAUVONS LA DHUIS ».

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http://www.petitionpublique.fr/?pi=dhuis

Le collectif « SAUVONS LA DHUIS » http://sauvons.dhuis.fr

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De Gagny à Chelles, la Carrière Saint-Pierre et le Montguichet sous le soleil hivernal

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Samedi 04 Février 2012 au matin, il ne fallait surtout pas rater ce superbe soleil d'hivernal.

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Il faudrait que l'on pense un jour à dégager cette carcasse calcinée.

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Troglodyte mignon ( Troglodytes troglodytes ) au dessus de l'entrée des cavages de première masse, ici en parfaite situation.

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Partout des mésanges charbonnières (Parus major), virevoltent de branche en branche.

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Les Mésanges à longue queue ( Aegithalos caudatus ) se plaisent bien au Montguichet. Elles viennent de temps en temps dans nos jardins.

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Une belle bande de Chardonnerets élégants ( Carduelis carduelis ) quadrille le secteur.

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Les champs du Montguichet

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Depuis que nous avons fait interdire la chasse, les renards roux sont moins craintifs.

Voir l'album sur Google Picasa pour une belle définition et plus de photos :

De Saint-Pierre au Montguichet

Le Jardin-Rucher des Abbesses

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C'est en Janvier 2011 que commence l'aventure du Jardin-Rucher des Abbesses. Voici donc quelques photos afin de vous partager cette aventure que les adhérents des Abbesses de Gagny-Chelles partagent jour après jour afin de tenter de faire corps avec le vivant.

Nous tentons ensemble d’expérimenter la diversité des pratiques agroforestières et de permaculture au sein d'un espace où le sauvage a sa place.

Nos buttes de permaculture, nos carrés potagers et nos arbres fruitiers commencent à nous rendre le soin que nous leur avons apporté.

Cette année, le rucher, malgré une année difficile, 250kgs de miel ont été récoltés au sein des 8 ruches du jardin. Les miels d'Acacia et d'été, issus la flore sauvage des anciennes carrières de Gagny-Chelles, sont disponibles à la vente en pots de 250g et 500g auprès de notre apiculteur Christophe Nédélec. Le miel de printemps a été merveilleux cette année mais les 20kgs récoltés sont désormais épuisés.

Les miels du rucher sont en vente à la "Ruche Qui dit Oui" de Gagny ainsi que chez le traiteur "Planète Terroir"à Ivry-sur-Seine.

Si vous désirez vivre une telle aventure, n'hésitez pas à nous rejoindre pour venir avec nous vous immerger dans le vivant. La saison 2014 se prépare dés maintenant et ce ne sont pas les idées et les projets d'expérimentation qui manquent.

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Voir l'album photos complet avec plus de photos et d'observations sur Google Picasa :

Le Jardin et Rucher des Abbesses

Montguichet - Chelles - Gagny : Un fossé se creuse entre l'AEV et le tissu associatif local

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Depuis le départ de Monsieur Jacques Lorrain de l'Agence des Espaces Verts d'Ile de France, un fossé se creuse entre les associations locales de protection de l'environnement et les porteurs de projet du Montguichet que sont l'Agence des Espaces Verts et la SAFER IDF (Société d'Aménagement Foncier et d’Établissement Rural).

Pour rappel, d'une surface globale de 160 ha, le Montguichet est un haut lieu de la biodiversité de l'Est parisien. Il héberge une faune et une flore rares, dont certaines espèces sont protégées au niveau régional et national. Le Montguichet est réparti sur 3 communes (Gagny, Chelles et Montfermeil) et 2 départements (Seine-Saint-Denis - 93 et Seine et Marne - 77).

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Carrière Saint-Pierre du Montguichet sur Gagny

L'Agence des Espaces Verts d'IDF est en train de finaliser l'acquisition d'une partie des terres afin d'y réaliser un projet de préservation et de valorisation.

Au lancement des études, il y a 1 an et demi, les associations locales, qui ne l'oublions jamais sont à l'origine du projet, ont joué le jeu. Ces dernières ont donné sans compter afin de transmettre un maximum de données techniques et de connaissances de ce territoire.

Ainsi, les associations locales dont les Abbesses de Gagny-Chelles ont transmis l'intégralité de leurs inventaires floristiques et faunistiques du site. Elles ont participé activement aux études environnementales, paysagères et agricoles. Des membres des Abbesses de Gagny-Chelles ont même pris de nombreux jours de congés afin d'emmener des techniciens sur site et participer aux différents ateliers ainsi qu'aux différents comités de pilotage.

Tout semblait se passer correctement dans la concertation et la transparence, jusqu'au départ subit, début 2013, de Mr Jacques Lorrain.

Personne n'est dupe, sur le volet agricole, l'AEV et la SAFER favorisent désormais dans l'ombre la mise en place d'une agriculture "conventionnelle" à base d'intrants chimiques et autres pesticides au lieu d'une agriculture biologique. Pourtant les 50ha de champs du Montguichet sont classés en Espaces Naturels Sensibles et la richesse de son vivant ne saurait tolérer les ravages de méthodes agricoles agressives et non respectueuses de l'environnement.

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Les champs du Montguichet

De plus, dans le cadre de l'appel à candidature pour l'élection des futurs exploitants agricoles, des porteurs de projet partenaires de l'industrie chimique ont été invités au dernier comité de pilotage tandis que d'autres en provenance du Groupement des Agriculteurs Biologiques ne sont même pas arrivés à obtenir de rendez-vous afin de collecter des informations complémentaires.

Les dés sont ils pipés ? Toutes les décisions sont elles déjà prises ? Si oui, à quoi bon essayer de nous faire croire le contraire ?

Plus grave, la SAFER et l'AEV ont donné leur accord à une vente de 7 ha du Montguichet à la commune de Gagny et cela dans le dos des associations.

Lors du dernier comité de pilotage au printemps 2013 et pour la première fois, les associatifs ont été séparés des élus et autres responsables des communes concernées. Isolés dans une salle exiguë, elles ont interrogé l'AEV et La SAFER sur une possible vente de terres à urbaniser sur Gagny. Il leur a été répondu, qu'avant la fin 2013, rien ne serait statué.

C'est donc au travers de l'ordre du jour du conseil municipal de Gagny en date du 17 Juin 2013 que les associations, opposées unanimement à toute vente aux bétonneurs de Seine-St.Denis, ont été mises devant le fait accompli. Nous avons ici un bel exemple de démocratie participative et de transparence.

Cette vente concertée entre la commune de Gagny, l'AEV et la SAFER est la porte ouverte à un massacre écologique sur le Montguichet.

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Le vote du conseil municipal de Gagny en date du 17/06/2013

Les Abbesses sont également particulierement outrés que cette vente à Gagny ait pu être organisée par la SAFER et l'AEV sans que les associations parties prenantes aient été ne serait ce qu'informées. Cette manœuvre élaborée dans l'ombre est lourde de conséquences pour le devenir du projet. De plus le Maire de Gagny, lors du dernier conseil municipal a déclaré publiquement que cette acquisition avait été réalisée avec l'accord de ces derniers.

Il devait y avoir un comité de pilotage en Juin, les associations attendent toujours une invitation pour y assister.

Après le dernier comité de pilotage, Les Abbesses de Gagny-Chelles, à l'origine même du projet, sont venus à la rencontre de l'AEV afin d'établir une convention dans le but de régulariser les actions menées par ses membres ces 6 dernières années : des activités essentielles dont notamment la réalisation d'inventaires scientifiques, de visites guidées de sensibilisation à la nature et d'opérations de gestion des milieux naturels. Les abbesses ont également demandé la mise à disposition d'une parcelle de terre associative afin d'y développer ses animations pédagogiques.

L'AEV a répondu que l'association était trop petite pour qu'une convention soit établie sur le long terme et qu'elle acceptait uniquement d'établir une convention jusqu'à la fin de l'année 2013. En gros, en 2014, vos activités, c'est terminé car nous avons l'habitude par site de ne conventionner qu'une seule association et vous n'êtes pas éligibles. Pour la parcelle, la réponse a été lapidaire : "nous n'avons absolument rien à vous proposer". Ils n'ont par contre pas hésité à nous demander une assistance pour identifier le propriétaire des 50 ruches du clos Roger afin de procéder à son expulsion.

En gros, merci d'être venu nous voir sur vos congés, merci de nous avoir aidé, merci de vous être battu pendant des années, c'était sympa, mais nous sommes désolés vous n'aurez pas de convention sur le long terme, nous n'avons rien à vous proposer seulement un misérable engagement jusqu'à la fin de l'année. Circulez, il n'y a plus rien à voir.

L'après midi de ce triste rendez-vous, des techniciens de l'AEV présents à cette réunion tentaient d'accéder au Montguichet en demandant leur chemin aux habitants des Abbesses qu'ils croisaient dans les rues.

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Les opérations de nettoyage du Montguichet organisées par les Abbesses de Gagny-Chelles

Une proposition inacceptable!!!, les Abbesses de Gagny-Chelles ont donc refusé de contractualiser quelque convention que ce soit avec l'AEV.

Pour la première fois depuis des années, aucune visite guidée n'a donc été organisée sur le Montguichet et notamment pour la Fête de la Nature. Les relevés scientifiques continuent malgré tout mais sans l'accord du nouveau propriétaire.

Ces dernières années et avec succès, les Abbesses ont collaboré avec la commune de Chelles afin de procéder au nettoyage des campements sauvages. Depuis, que l'AEV est propriétaire, le site ne cesse de se remplir d'ordures et cela malgré des appels répétés de l'association pour que des opérations de nettoyage soient menées.

A la demande des associations, depuis plus de 2 ans, un dossier d'Arrêté Préfectoral de Protection de Biotopes était en cours d'instruction sur le Montguichet. Nous avons appris par personne interposée que l'AEV avait demandé que cette demande de protection du vivant soit abandonnée. Et il semblerait que l'Agence soit parvenue à ses fins, la DRIEE ( La direction régionale et interdépartementale de l'environnement et de l'énergie ) a décidé de stopper l'instruction. Nous avons encore ici la preuve d'un bel esprit de transparence.

L'AEV désire t-elle entrer en conflit ouvert avec les associations en les interdisant d'accéder et d'animer ce site comme elles le font depuis des années ?

Quel est le véritable projet de l'AEV sur le Montguichet ? Pouvons nous encore leur faire confiance ?

Il est évident que si cette gestion de projet désastreuse continue cela n'aboutira qu'à une opposition féroce du tissu associatif local.

Il était temps de tirer le signal d'alarme, c'est chose faite.

Chelles / Montguichet : Rencontre avec Allain Bougrain-Dubourg

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BIODIVERSITE : Rencontre avec Al!ain Bougrain-Dubourg, Vendredi 11 Octobre 2013.

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Allain Bougrain-Dubourg

LE VENDREDI 11 OCTOBRE 2013

2 Rendez-vous avec Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) organisés en partenariat avec les Amis de la Nature 77, les Amis de la Terre 77 et Nature Environnement 77 :

  • 18.00 h - 19.00 h à CHELLES (77500) : Visite du Montguichet, l'un des bastions de la biodiversité de l'est parisien, animée par l'association "Les Abbesses de Gagny-Chelles". Remarque : prévoir des chaussures adaptées

► Rendez-vous au 57 rue du Clos Roger 77500 Chelles

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Les éperviers d'Europe du Montguichet
  • 20.30 h - 23.00 h à VILLEPARISIS (77270) : Conférence-débat avec Alain Bougrain-Dubourg

Conférence-débat d'Allain Bougrain-Dubourg « Du local au global, la préservation de la biodiversité : un enjeu majeur ! »

Dédicace de son dernier livre « Dictionnaire passionné des animaux »

► Rendez-vous à la Maison pour tous (MPT)

3 chemin de la Couronne 77270 Villeparisis

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Les Mantes Religieuses du Montguichet

Gagny - Chelles - Montguichet : l'automne est arrivé

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L'automne est arrivé au Montguichet. Le vivant, en attendant la rançon à payer pour sa protection, se prépare aux rudesses de l'hiver.

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Panorama depuis les hauteurs du Montguichet.

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Les fronts de taille de la carrière Saint-Pierre

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Les cormiers commencent à perdre leurs feuilles. Cormier (Sorbus domestica), arbre rare seulement 3 stations connues en Seine Saint-Denis. Espèce déterminante ZNIEFF.

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Les dernières femelles de Mante religieuse vont bientôt pondre.

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La floraison du lierre fait le bonheur des abeilles afin de compléter leurs réserves hivernales.

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Les artichauts qui poussent spontanément dans les champs sont en graines.

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Les champignons percent de partout.

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Une belle fin de saison pour les soucis (Colias Crocea)

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Jardin partagé : Présentation et Agenda

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Présentation du jardin :

Situé sur les contreforts des anciennes carrières de gypse du Montguichet, véritable « poumon vert » de l’Est parisien et haut lieu de la biodiversité régionale, le projet du jardin des Abbesses est la réalisation d’une forêt comestible ou forêt nourricière.

D'une superficie de 2400m2, il s’inscrit dans une démarche de préservation et de conservation du vivant sauvage. Son but est l’observation des mécanismes naturels afin d’interagir avec eux de manière positive et harmonieuse.

  • Le jardin est l’hôte d’un rucher d’une dizaine de ruches.
  • En 2011, une mare a été creusée afin de favoriser la faune et la flore aquatique de notre région.
  • Des variétés rustiques et diversifiées d’arbres ont été plantées dont notamment : des néfliers, des cognassiers, des figuiers, des pruniers, des pommiers, des poiriers, des noisetiers et des cerisiers. De nombreux framboisiers, groseilliers et autre plantes à fruits ont été introduites d’autres déjà présentes ont été préservées.
  • Au niveau des cultures, des buttes de Permaculture au moyen de différentes méthodes ont été élaborées. _Le jardin est un lieu de rencontre, d’expérimentation, de partage et d’échange.

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Plan du Jardin Partagé des Abbesses

Comment accéder au Jardin :

RER E - gares du Chesnay-Gagny et de Chelles-Gournay qui desservent le quartier des Abbesses. Puis entre 10 et 15 minutes de marche à pied. BUS (le 701) qui dessert le quartier depuis la gare du Chesnay-Gagny

Adresse :

23 Avenue des Champs - 77500 Chelles

Contacts :

Dorian Thomas-brondeau

  • Tél: 06.61.78.31.64
  • Email : jardinsdabondance@gmail.com

Agenda Fin 2013 des gros travaux :

  • Samedi 19 octobre 2013 (10h30 - 17h00) : Aménagement de la zone accueil (Fauche automnale, plantation de fruits rouges et de massifs fleuris).
  • Dim 27 octobre 2013 (10h30 - 17h00) : Réparation de la clôture, Fauche et plantation diverses
  • Dimanche 10 novembre 2013 (10h30 - 17h00) : Creusement de la nouvelle mare, mise en place de la bâche et du géotextile.
  • Samedi 16 novembre (10h30 - 17h00) : Fauchage automnale, plantation diverse et finalisation de la mare

Quelques photos du Jardin :

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Le Rucher

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Au cœur du Sauvage

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La Mare

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Un espace de convivialité

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Les fruitiers

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Buttes potagères

Dans les entrailles du Fort de Chelles

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Construit entre 1876 et 1878 à une altitude de 104 mètres, le Fort de Chelles, conçu pour héberger 363 hommes et 29 pièces d'artillerie, fait partie du patrimoine historique de l'Est Parisien.

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Chelles - 11/03/2012 : Casernement du Fort de Chelles

Le Fort aussi appelé la « montagne » est un des éléments du système mis au point par le général Raymond Adolphe Séré de Rivières pour la défense de Paris après la défaite devant les Prussiens de 1870.

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Photo aérienne du Fort de Chelles en 1933

Un patrimoine historique en péril

Acquis dans les années 70 par la commune, ce Fort de Chelles ne cesse de dépérir. Le Fronton portant le nom du fort a été démonté dans les années 60 afin de laisser passer des camions. Le fort a été utilisé par le passé par un club de Tir, par les pompiers de la ville pour des entrainements grandeur "nature" et par Kodak pour y entreposer des films et des produits polluants.

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Photo aérienne du Fort de Chelles en 1962

En 2007, le Fort de Chelles a également subit des aménagements par la commune peu respectueux de son histoire :

  • une partie des fossés secs a été immergée engendrant des inondations dans une des caponnières du fort,
  • l'entrée du fort a été entièrement démantelée,
  • les bureaux de police et l'ancienne cuisine ont été détruits car jugés comme "ne présentant aucun charme",
  • le mur de fond de courtine a été raboté
  • et enfin la topographie du terrain qui servait à la défense d'autrefois du fort a été très fortement remaniée.

Les spécialistes des fortifications françaises sont unanimes. Ils considèrent ces aménagements comme une atteinte forte au patrimoine historique du Fort de Chelles et s'en désolent et assimilent cela à de la destruction pure et simple.

La problématique des anciennes carrières de gypse :

De plus, la montagne de Chelles est une butte gypseuse exploitée autrefois en carrière à ciel ouvert et en cavages souterrains de seconde masse. La carrière à ciel ouvert a été depuis remblayée mais les galeries profondes de seconde masse ne semblent pas avoir été sécurisées.

Une partie du fort est donc sous minée. Nous nous sommes procurés des plans des galeries issus des archives de l'Armée de terre Française et il y apparait clairement que toutes les zones aménagées pour le public devant et à l'ouest du fort seraient elles aussi concernées et pourraient poser des problèmes importants de sécurisation. Nous avons utilisé ce plan pour nous déplacer dans les galeries et tout porte à croire qu'il est exact.

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Le réseau de galeries de seconde masse que nous avons découvert.

Sur les plans apparaissent également la présence de galeries de troisième masse encore plus profondes. Nous n'avons pu les vérifier. Il existe donc la probabilité d'une superposition entre les galeries de seconde et de troisième masse. Sur les plans datés de 1902 réalisés par le génie militaire, il est aussi question de vastes réseaux de "cavages éboulés inabordables".

L'armée française a renforcé les galeries situées directement sous l'emprise des bâtiments du Fort de peur que celui-ci ne s'effondre sur lui même. Ce n'est pas le cas de la majorité de l'important réseau de galeries existantes qui inexorablement se dégradent.

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Photo aérienne du Fort de Chelles en 2012, les destructions de 2007 sont clairement visibles.

Lors des travaux d'aménagements de 2007 par la commune, il y aurait eu des sondages et des traitements des zones à risque sur les endroits aujourd'hui ouverts au public. Ces galeries profondes de seconde masse ont elles été repérées à cette époque ? Elles ne semblent pas pourtant avoir été injectées. Présentent elles des dangers en surface ?

Ces galeries et ses dangers semblaient pourtant être connus, comme l'atteste cet extrait d'un article du Parisien en date du 21/10/2002 intitulé "Un millier de carrières mine le sous-sol" :

Ainsi, fin septembre, les pompiers de Chelles ont découvert qu'un effondrement s'était produit dans une galerie de la Montagne de Chelles, au pied du fort, leur interdisant désormais les visites qu'ils effectuaient régulièrement... Un fontis à Chelles. La récente découverte d'un fontis à hauteur de la montagne de Chelles est inquiétante. Les anciens carriers n'ont laissé aucun plan des exploitations de gypse : personne ne peut donc déterminer avec exactitude le nombre de ramifications des galeries.Celles-ci sont régulièrement inspectées par les pompiers du Grimp de Chelles. Mais l'éboulement, découvert fin septembre, empêche désormais de se rendre dans toutes les excavations. Certains parlent d'une galerie allant jusqu'à Montfermeil. « Rien n'est moins sûr. Il faut se méfier de l'imaginaire », souligne un spécialiste qui préfère conserver l'anonymat.

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Schéma de formation d'un Fontis causé par la présence de galeries souterraines.

Nous avons contacté le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) ainsi que la Communauté d'Agglomération de Marne et Chantereine afin que des études soient réalisées sur la dangerosité potentielle de ces galeries oubliées. Il apparaît que les plans que nous nous sommes procurés ne semblent pas avoir jamais été portés à leurs connaissances.

La Communauté d'Agglomération de Marne et Chantereine en charge de la montagne de Chelles, suite à nos courriers, serait en train de faire des investigations afin de vérifier les plans et les observations que nous leur avons fait parvenir.

Voici un reportage photo de ce fort ainsi que des galeries qui serpentent sous la montagne de Chelles :

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Chelles - 11/03/2012 : Le Fort de Chelles privé de son entrée, de son fronton, de ses murs, de son poste de police, de ses cuisines, etc.

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Chelles - 11/03/2012 : Casernement du Fort de Chelles

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Chelles - 26/10/2013 : Casernement du Fort de Chelles

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Chelles - 26/10/2013 : Tunnel d'accès à une caponnière

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Chelles - 26/10/2013 : Intérieur d'une caponnière qui porte encore les traces des incendies volontaires provoqués lors des entrainements des pompiers

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Chelles - 26/10/2013 : Un des accès aux galeries de seconde masse de la Montagne de Chelles

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Chelles - 26/10/2013 : Galerie de seconde masse sous la montagne de Chelles avec un fontis en formation

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Chelles - 26/10/2013 : Un équilibre bien précaire...

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Chelles - 26/10/2013 : Galerie de seconde masse sous la montagne de Chelles

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Chelles - 26/10/2013 : Galerie de seconde masse sous la montagne de Chelles

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Chelles - 26/10/2013 : Galerie renforcée par le génie militaire sous le Fort de Chelles

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Chelles - 26/10/2013 : Renard momifié dans les galeries de seconde masse

Le Parisien (01-11-2013) : Un documentaire sur le passé atomique du fort de Vaujours

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Un documentaire sur le passé atomique du fort de Vaujours

Un Chellois consacre un documentaire à l’ex-site d’essais du Commissariat à l’énergie atomique, qui reste est l’un des endroits les plus mystérieux et controversés de France.

Installé devant son ordinateur, dans son ancienne chambre d’ado de la maison familiale, à Chelles, il visionne, assemble et met en musique la trentaine d’heures d’images et d’interviews accumulées depuis près de deux ans. Marc Planeilles, 23 ans, travaille sur un projet ambitieux et inédit : la réalisation d’un documentaire de cinquante-deux minutes sur le fort de Vaujours (Seine-Saint-Denis). Un sujet difficile : ceux qui posent trop de questions sur l’activité de l’ancien site d’essais du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et ses conséquences en matière sanitaire se voient rapidement confrontés au secret d’État.

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Aussi, plutôt que de forcer des portes qui lui sont restées fermées, Marc Planeilles a passé beaucoup de temps avec ceux qui lui tendaient les bras. Notamment les associations locales bien informées sur le sujet, telles que l’Effort de Vaujours, qui souhaite faire la lumière sur l’histoire du site ou le collectif Sauvons la Dhuis, qui se montre extrêmement vigilant quant à l’utilisation que souhaitent en faire ses nouveaux propriétaires, comme la société BP Placo et la communauté d’agglomération Marne et Chantereine.

Une diffusion avant les municipales

Soutenu par l’une des principalesmaisons de production en France, Marc Planeilles assure « ne pas vouloir réaliser un film militant. Je veux juste raconter l’histoire de ce site et parler des problèmes qui ont pu en découler aujourd’hui. » Il espère terminer le montage d’ici à la fin de l’année pour une diffusion dans une émission de grand reportage, « comme Spécial Investigation, Infrarouge ou Envoyé spécial », précise-t-il, début 2014. En tout cas avant les élections municipales « pour pousser les candidats concernés à prendre position sur le sujet ».

Dans son viseur, notamment, Marne et Chantereine, qui veut implanter une zone d’activités sur l’ancien site atomique à Courtry, et qui n’a pour l’instant pas donné suite à ses demandes d’interview. Mais aussi la société BP Placo — qui a racheté 33 ha de l’ancien site du CEA et envisage d’y ouvrir une carrière de gypse à l’horizon 2015 — qui lui a signifié une fin de non-recevoir. Il faut dire que Marc Planeilles a récolté des informations pour le moins embarrassantes, comme le témoignage d’un ancien employé du CEA, des relevés de radioactivité pris sur place montrant que le site est loin d’avoir été assaini et encore bien d’autres « images inédites ». Marc Planeilles, monteur de profession, va-t-il frapper un grand coup pour son premier passage derrière la caméra ? Réponse dans quelques mois…

GRÉGORY PLESSE (AVEC M.K.)

«Ce film doit faire réagir les gens»

INTERVIEW : Christophe Nédélec, président de l’association les Abbesses de Gagny-Chelles

Dans les images que vous avez pu voir, quelles sont celles qui vous ont le plus marqué ?

CHRISTOPHE NÉDÉLEC.

Les images d’archives que Marc Planeilles a retrouvées et que je n’avais jamais vues. Je savais ce qui s’était passé dans ce fort, j’ai lu tout ce qui existe sur le sujet, mais quand on voit les images d’époque des explosions à l’uranium, les expériences qui ont été menées ici, c’est vraiment impressionnant.

Qu’attendez-vous de ce film?

J’espère qu’il fera réagir les gens. La plupart de ceux qui habitent les environs n’ont aucune idée de ce qui s’est passé dans cet endroit. Les élus, eux, savent. Il faut maintenant faire réagir les gens pour qu’ils poussent les politiques à prendre leurs responsabilités.

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Y a-t-il encore des risques sanitaires pour les riverains ?

Bien sûr ! Plusieurs mesures radiologiques certaines très récentes ont été réalisées sur le site et montrent qu’il y règne toujours une forte radioactivité. Il y a une dizaine d’années, les politiques ont entendu les associations et ont su taper du poing sur la table. (NDLR : ce qui a conduit au lancement d’une étude de la Criirad sur le site). Mais, aujourd’hui, les mêmes élus semblent avoir oublié que le fort de Vaujours est très loin d’être décontaminé et que tout projet de développement sur ce site extraction de gypse pour BP Placo, construction d’une zone d’activités pour Marne et Chantereine est extrêmement dangereux.

Propos recueillis par G.P.

Quarante ans d’expériences nucléaires

Ancienne forteresse souterraine construite après la défaite de 1870, le fort de Vaujours a été le théâtre de quarante ans d’expériences en détonique nucléaire. Le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) s’y est installé dès 1955 pour y concevoir, entre autres, le détonateur de Gerboise bleue, la première bombe atomique française. Avant de quitter le site en 1997, le CEA a offert un livre mémoire à ses employés, entre 600 et 800 selon les périodes. Il retrace, photos d’archives à l’appui, « l’aventure atomique » de Vaujours. Sa lecture indique que des tirs d’uranium ont été réalisés à l’air libre et dans les casemates, ce qui laisse présager que les résidus radioactifs ont été disséminés dans et autour du site.

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Une forte pollution radioactive

C’est d’ailleurs ce que confirme la fiche Basol du ministère de l’Ecologie, qui recense les sites pollués. Elle mentionne que le fort de Vaujours « présente une contamination résiduelle par des substances radioactives (uranium) et pyrotechniques (munitions enterrées et particules explosives) ».

Après sa fermeture, la préfecture de Seine-et-Marne a frappé le site, en 2005, d’une servitude d’utilité publique qui impose que la terre qu’il contient ne doit pas sortir du périmètre défini, qu’aucune école ou habitation ne doit s’y établir. La Criirad, un laboratoire indépendant de mesure de la radioactivité et l’association Sauvons la Dhuis ont procédé à des analyses exploratoires qui attestent d’une pollution radioactive 33 fois supérieure à la dose autorisée. Le géant plâtrier BP Placo, propriétaire de 33 ha du site, projette d’y creuser une carrière de gypse, tandis que Marne et Chantereine, qui possède la partie restante, va y développer une zone d’activités.

Marion Kremp

Le fort de Chelles sur Wikipedia

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Nous avons travaillé d'arrache-pied avec des spécialistes de la fortification française et de l'histoire de Chelles.

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Le fort de Chelles en 2012

Nous avons donc été en mesure de publier une page dédiée au fort de Chelles sur Wikipedia. Nous tenions à remercier toutes les personnes qui se sont impliquées dans ce projet et qui ont su partager leurs connaissances pour évoquer l'un des forts les moins étudiés d'Ile de France.

Grâce à la communauté Wikipedia, nous avons obtenu des compléments d'informations précieux et pu partager la rédaction à plusieurs en mutualisant nos données. En effet, une connaissance n'a de valeur que si elle est partagée. C'est la base même de la collaboration et de l'échange.

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Cette page n'a pas pour vocation d'être une analyse précise et très détaillée de l'histoire du fort de Chelles. Nous espérons qu'un jour, cette histoire soit révélée de façon bien plus complète sur un support durable.

Voici donc un lien vers cette page, qui saura, nous l'espérons s'enrichir au fur et à mesure des découvertes de chacun :

Chelles : Un gruyère sous la montagne

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Mercredi 13 novembre 2013, suite à la parution en date du 27/10/2013 de notre article Dans les entrailles du fort de Chelles, le journal La Marne en a fait la une de son journal. Voici donc l'article qui a été publié.

Pour de plus amples renseignements sur l'histoire du fort, veuillez consulter le projet Wikipedia que nous animons : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fort_de_Chelles

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CHELLES • Carrières de gypse •La Marne • Mercredi 13 novembre 2013

Un gruyère sous la montagne

D'anciennes galeries souterraines de gypse courent sous le fort. Et celles-ci semblent ne pas avoir été sécurisées... L'information révélée par l'association « Abbesses de Gagny-Chelles » nécessite quelques explications.

Désaffecté, le fort a et acquis par la commune de Chelles en 1972. Elle qui a entrepris de nombreux aménagements avant son ouverture au public le 8 juin 2007. Mais voilà, selon Christophe Nédélec, président des Abbesses de Gagny-Chelles, association de défense de l'environnement créée en 2008. L’espace naturel de 46 hectares était auparavant une butte gypseuse exploitée en carrière à ciel ouvert.

Si la carrière a été remblayée depuis, des galeries profondes subsistent sillonnant même, semble-t-il, l'esplanade verdoyante sur laquelle se promène le public et ou de nombreuses manifestations sont organisées (dont le feu d'artifice du 14 Juillet et le cinéma en plein air durant l'été).

Pour protéger la capitale

Suite à la défaite de 1870 face aux Prussiens, le bastion a été édifié sur le mont Chalats entre 1876 et 1879 pour assurer, à 104 mètres d’altitude, une deuxième ceinture de défense autour de Paris. En 1878, le chantier reçoit la visite du maréchal Mac Mahon, alors président de la République. Parmi les documents, une publicité de 1860 du carrier Louis-Pierre Parquin (qui était aussi maire de Chelles à l’époque) décrivant son activité industrielle sous forme de schémas. Le carrier aurait ainsi exploité jusqu’en 1880, date de son expropriation par l’armée, trois masses de gypse sur la montagne de Chelles, dont la seconde et la troisième en cavages, à partir de son usine implantée rue Bickart, en contrebas de la montagne. La fortification a été utilisée dans le passé par un club de tir, les pompiers de la ville pour leurs entraînements, Kodak pour stocker ses films et produits chimiques, avant d'être acquise par la Ville.

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Des galeries à 40 m, Lionel Petit, un Chellois, a réussi à se procurer deux plans du fort de Chelles datant de 1877 et 1902 auprès du SHAT (Service historique de l'armée de Terre) basé à Vincennes.

« Je me passionne pour l’histoire du fort depuis 1998 qui, hélas, a été massacré. J’affirme que ce sont les seuls et uniques plans qui existent et j’ai eu beaucoup de mal à les obtenir »

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Document: L'un des premiers plans établi en janvier 1877 par le génie militaire. Moins détaillé que le second, on y aperçoit cependant le réseau des galeries courant sous et devant le fort (environ 4 hectares minimum).

Il apprend que le fort a subi un renforcement de ses soubassements en 1877 puis sur la période 1906 190K par le génie miliaire qui craignait sa fragilité du fait des canonnades. Il constate surtout l'existence d'un vaste réseau de galeries souterraines à une profondeur de 40 mètres, devant et à l'ouest du fort.

Un phénomène fréquent en Seine-et-Marne où le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) a recensé plus d'un millier de carrières liées à l'exploitation du gypse sous environ 140 communes.

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Christophe Nédélec et Lionel Petit devant l'entrée des galeries qu'ils ont visitées sous le fort. « La mairie sur plusieurs hectares a enfin empêché l'accès à ces galeries », reconnaît Lionel, la main posée sur la chaine neuve cadenassée.

Lionel Petit en informe aussitôt Christophe Nédélec, tout autant passionné par le patrimoine local que par les questions environnementales.

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Galerie confortée sous la montagne de Chelles par le génie militaire (photo Christophe Nédélec).

Déjà un effondrement en 2002

Selon l'association, il existe probablement une superposition entre des galeries de seconde et de troisième masse. Sur les documents du génie militaire, il est fait aussi mention de "vastes réseaux de cavages éboulés inabordables". « Pourtant lors des travaux entrepris par la commune sur le fort en 2007, on nous a assuré que des sondages avaient été effectués. En septembre 2002, la presse a relaté la découverte par les pompiers d'un effondrement qui s'était produit dans une galerie, au pied du fort », argumente Christophe Nédélec.

Et il s'interroge : « Une partie du site est donc sous-minée et je me demande si ces galeries ont bien été repérées car elles semblent être inconnues, autant du BRGM que de la mairie. Plus inquiétant, elles ne sont pas injectées ou comblées ».

Des vérifications à venir

Après son exploration du 25 octobre, Christophe Nédélec a alerté la mairie et Communauté d'agglomération Marne et Chantereine sur les risques d'affaissement en surface. Contactée par nos soins, la CAMC confirme qu'elle a effectivement « été informée par l'association de la présence de galeries de seconde masse sous la montagne de Chelles, qu'elle fait procéder à des vérifications et qu'elle ne peut aujourd'hui, apporter plus d'information »

L'affaire mérite donc d'être « creusée » un peu plus.

Jardin des Abbesses : les ruches sont arrivées

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Jardin des Abbesses

Le jardin des Abbesses

Le rucher de Montjay la Tour

Montjay la Tour - 07/04/2012 : 2 essaims en provenance du rucher de Montjay la Tour ont été transférés dans des ruches reconditionnées fournies gracieusement par Joël Friess, Apiculteur à Brou sur Chantereine. Joël est partenaire de l'opération, il est notre Mentor ;-)

Le déménagement des ruches

Montjay la Tour - 07/04/2012 : Les 2 ruches ont été déménagées de Montjay la Tour Samedi 07 Avril 2012 au soir.

L'installation des ruches dans le jardin des Abbesses

Chelles\Gagny - Abbesses - 07/04/2012 : Joël, José et Christophe finalisent l'installation des 2 ruches au Jardin des Abbesses.

Les 2 ruches du jardin des Abbesses

Chelles\Gagny - Abbesses - 07/04/2012 : Les 2 ruches sont installées dans le Jardin des Abbesses et les abeilles commencent le repérage des lieux.

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Chelles\Gagny - Abbesses - 07/04/2012 : Elles n'ont pas l'air bien là, aux portes du Montguichet ?

De Bernouille à Gratuel

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Voici une galerie photos d'observations naturalistes réalisées le 03 mars 2013 au bois de Bernouille (Coubron) et Gratuel (Villevaudé).

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03/03/2013 - Coubron : Aqueduc de la Dhuis.

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03/03/2013 - Coubron - Bois de Bernouille : Petite Tortue ou Vanesse de l'ortie ( Aglais urticae ).

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03/03/2013 - Coubron - Bois de Bernouille : L'écureuil d'Eurasie ou écureuil roux ( Sciurus vulgaris ).

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03/03/2013 - Villevaudé - Bois Gratuel : Une des mares naturelles du bois.

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17/04/2013 - Villevaudé - Bois Gratuel : Grenouille agile ( Rana dalmatina ).

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17/04/2013 - Villevaudé - Bois Gratuel : Ponte de Grenouille agile ( Rana dalmatina ).

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17/04/2013 - Villevaudé - Bois Gratuel : Carabe doré ( Carabus auratus ).

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17/04/2013 - Villevaudé - Bois Gratuel : Triton palmé mâle ( Lissotriton helveticus ).

CHELLES - Carrières de gypse La Montagne sous surveillance

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CHELLES - Carrières de gypse La Montagne sous surveillance

Suite à notre article sur un risque d'affaissement de la Montagne de Chelles (édition du 13 novembre), la Communauté d'agglomération de Marne et Chantereine (CAMC) apporte des précisions.

« Nous connaissons depuis longtemps ces galeries souterraines sous le fort de Chelles. Ce n'est un secret pour personne, tous les Chellois le savent. Leur accès est strictement interdit par arrêté municipal. D'ici la fin de Tannée, nous allons murer l'accès de celle mentionnée dans votre article, car nos chaînes sont régulièrement coupées par des visiteurs indélicats qui s'aventurent dans les galeries au péril de leur vie », prévient Antoine Rodriguez, vice président en charge de l'environnement et de l'écologie urbaine à la CAMC.

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Pour la CAMC. l'existence des galeries est connu et « eIle n'a jamais caché cette réalité aux Chellois. Les aires accessibles au public ont été sécurité » !.

« Sur la superficie totale de la Montagne qui est de 46 hectares, seulement 12 sont accessibles au public. Nous avons effectué tous les sondages nécessaires et pris les mesures en matière de sécurité avant d'ouvrir la Montagne au public en juin 2007. Des équipes la sillonnent tous les jours afin, d'une part d'assurer la propreté du site dont la gestion nous incombe, et d'autre part de surveiller l'état du foncier en nous signalant toute anomalie relevée ». complète Vincent Pasutto, directeur adioint des services techniques de l'agglomération

Un risque mesuré et contrôlé

« Bien sûr qu'il y a des risques d'effondrement. À terme, les galeries s'effondreront mais leur écroulement n'aura pas de conséquence sur la partie supérieure compte tenu des 45 mètres de remblai du dessus "admet le technicien S'il n'exclut pas un risque d'affaissemenl sur certains coteaux de la montagne qui ne seront jamais aménagés, il affirme que la partie du fort est parfaitement sécurisée « Et si y avait effondrement et formation d'un fontis en dessous de la cote 100, le géotextile se mettra en tension », ajoute Vincent Pasutto. « On constatera que l'allée a subi un affaissement et on fermera aussitôt le site pour lancer des investigations géotechniques afin de savoir ce qui se passe. On est ici dans la prévention, c'est un risque parfaitement mesuré et constamment contrôlé ». précise-t'il.

Outre des entraînements effectués par les pompiers dans les galeries de service sous le fort le SDIS (Service départemental d'incendie et de secours) dispose d'un relevé des lieux qui lui permet d'en suivre révolution dans le temps.

Christophe Nédélec réagit

Christophe Nédélec, président de l'association Abbesses de Gagny-Chelles a réagi.

« La CAMC se base sur une thèse de 1982 (règle de Vachat) pour justifier une absence de risque, le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) considère que les zones ouvertes au public sont sujettes à des aléas très élevés de mouvement de terrain, que "la présence d'anciennes carrières souterraines est certaine, et par conséquent le risque de fontis et/ou d'effondrements très grand". Selon le BRGM, cette règle ne s'applique pas au gypse et doit être retenue avec "beaucoup de prudence".

Selon le président de l'association, « l'inventaire des effondrements que le bureau a réalisé démontre bien les limites de cette règle, des fontis avant déjà été recensés, dont un notamment près de l'aire de Jeux pour enfants ». De plus, certains aménagements, dont le rucher pédagogique, sont bien plus bas en altitude.

Quid des risques liés aux poches de dissolution du gypse pouvant survenir près de la surface ? », s'interroge Christophe Nédélec

Depuis son ouverture, le site a déjà connu des incidents. Certains accès piétons sont fermés suite à des glissements de terrains répétitifs.

L'injection et le comblement des galeries auraient été une solution sérieuse, mais elle a été écartée pour raison financière et aucun principe de précaufjon n'a été appliqué.

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CHELLES - Le sous-sol de la montagne est un vrai gruyère

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Suite à notre découverte de présence de galeries sous les accès ouvert de la Montagne de Chelles et la parution d'un article dans le journal La Marne, le journal du Parisien s'empare à son tour du sujet.

Voici donc l'article du Parisien paru ce jour :

CHELLES - Le sous-sol de la montagne est un vrai gruyère

Le site inquiète de plus en plus les riverains

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Chelles, octobre dernier. L’association les Abbesses de Gagny-Chelles a exploré fin octobre une galerie, en cours d’écroulement, située sous l’ancien fort militaire de Chelles. (DR.)

Qu’il est beau, le paysage, en haut de cette montagne. Qu’elle parait loin, la ville ! Depuis sa réouverture partielle en 2007, la montagne de Chelles, qui abrite un ancien fort militaire, a attiré des milliers de visiteurs. C’est là que sont projetés des films l’été en plein air, là que les habitants se réunissent pour le feu d’artifice du 14 juillet. Un site qui est pourtant resté fermé au public pendant plus de quarante ans. Et dont l’ouverture inquiète aujourd’hui certains riverains.

Riche en gypse, qui sert à la fabrication du plâtre, la montagne a été exploitée pendant plus d’un siècle par des carriers. Ils ont laissé des cavités et des galeries souterraines un peu partout sous la montagne. Lionel Petit est passionné d’histoire, et plus particulièrement d’architecture militaire. En tant que Chellois, il s’est naturellement tourné vers le fort. Et, après des années de recherches, il a récemment mis la main sur une carte dressée par le génie militaire en 1877, un an après avoir pris possession de la montagne.

On y remarque notamment une zone, située sous l’espace ouvert au public au sommet de la montagne, qui ressemble à un vrai gruyère. La carte précise « cavages éboulés inabordables ». Les entrées de ce labyrinthe ont été comblées par les carriers mais il n’a pas été remblayé, d’après Lionel Petit. Il pointe également le doigt sur une galerie de service, « qui passe juste devant le fort, sous l’esplanade », et dont une entrée se situe rue Bickart.

« Il y a des risques sérieux d’effondrement. »

Les militaires eux-mêmes se demandaient à l’époque si le fort n’allait pas s’effondrer dès la première canonnade. » Ces informations ont été intégrées au rapport du Bureau des Recherches Géologiques et Minières sur la ville de Chelles en 1999. Il classe le sommet de la montagne en « zone d’aléa très élevé » et y indique aussi la formation d’un fontis (éboulements). Mais en raison d’incertitudes concernant les sous-sols de la ZAC du Mont-Chalâts, le Plan de prévention des risques des mouvements de terrain n’a toujours pas été approuvé.

Christophe Nédélec, président des Abbesses de Gagny-Chelles, a visité la galerie de seconde masse référencée sur la carte de 1877 avec Lionel Petit. « Tout est train de s’effondrer. Nous n’y avons vu aucun aménagement de sécurisation, aucune coulée de béton. Comment la ville a pu ouvrir ce site fermé au public pendant quarante ans alors qu’elle n’a rien fait ? »

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Chelles, décembre 2012. Desmilliers de visiteurs foulent chaque année le site de la montagne de Chelles, ignorant souvent l’existence de cavités souterraines. (LP/G.P. et DR.)

« Les galeries non exploitées se dégradent »

R É A C T I O N - Antoine Rodriguez,

élu chargé du dossier à Marne et Chantereine

La ville de Chelles, entre 1996 et 2005, a réalisé des sondages et des études géologiques pour un montant de 1,8 M€. Ce qui permet aujourd’hui à Antoine Rodriguez, l’élu qui suit le dossier à Marne et Chantereine, de dire que « rien de ce qui a été découvert ne nous était inconnu ». « On sait qu’il y a des galeries souterraines. Et comme toutes les galeries non exploitées depuis des décennies, elles se dégradent. »

Il confirme que la montagne est bien visée par un arrêté de péril, mais pas dans la partie accessible au public, soit 12 ha sur 46. Car, selon Vincent Pasutto, de la direction des services techniques de l’agglomération, « la calotte de recouvrement est constituée d’argile et de marnes, des matériaux de qualité permettant l’autoclavement ». C’est-à-dire qu’elle est capable de résister à un effondrement.

C’est pourquoi les chemins pour y accéder sont en géotextile, un matériau élastique. Quant à l’entrée de la galerie souterraine de la rue Bickart, bien connue des « explorateurs urbains », « elle sera bientôt murée, car les pompiers (NLDR, qui y provoquaient des incendies pour s’entraîner), n’en ont plus l’utilité ».

Rédacteur : Grégory Plesse.

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Chelles - Gagny : Le montguichet ou la mélodie automnale

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Le montguichet va devoir bientôt payer sa rançon.

Ce lieu rare a su, pour l'instant, résister aux outrances, de ceux qui le souillent de leurs ordures, de ceux qui y chassaient autrefois, de ceux, trop attardés ou relevant de la psychiatrie, qui l'écrasent du poids de leurs engins tout en y terrorisant sa faune.

En attendant, sa prochaine ouverture au public et ses inévitables aménagements qui le dénatureront, sous la menace constante d'une urbanisation, toujours à l'affût d'une opportunité, voici donc quelques tentatives photographiques de vous faire partager la magie de ce lieu.

Ce sanctuaire sera donc bientôt humanisé sur l'autel de l'impossible réconciliation entre la société humaine et le vivant.

Un livre photo d'art est en préparation avec les plus belles photos parues ici afin d'immortaliser ce qui ne sera plus.

Chelles - Montguichet : Depuis les boisements

Chelles - Montguichet : Comme un renard à l'affût depuis les boisements

Gagny - Montguichet : Front de taille

Gagny - Montguichet : Front de taille

Chelles- Montguichet : Renard Roux

Chelles- Montguichet : Renard roux d'Europe ( Vulpes vulpes crucigera )

Chelles - Montguichet : Boisements

Chelles - Montguichet : Reflets d'automne

Gagny - Montguichet : Buse Variable (Buteo Buteo)

Gagny - Montguichet : Buse Variable ( Buteo Buteo )

Chelles - Montguichet : Nouvelle mare du jardin des Abbesses

Chelles - Montguichet : Nouvelle mare du jardin des Abbesses creusée il y a peu

Gagny - Montguichet : Mésange Bleue

Gagny - Montguichet : Mésange Bleue ( Cyanistes caeruleus )

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Gagny - Montguichet : Un tapis d'or

Gagny - Montguichet : Troglodythe mignon

Gagny - Montguichet : Troglodyte mignon ( Troglodytes troglodytes ) spécialiste de la chasse aux araignées.

Gagny - Montguichet : Geai des chênes

Gagny - Montguichet : Geai des chênes ( Garrulus glandarius )

Gagny - Montguichet : Entrée des cavages de première masse

Gagny - Montguichet : Entrée des cavages de première masse

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Gagny - Montguichet : Mésange à longue queue ( Aegithalos caudatus )

Chelles - Gagny : La quête du cavage oublié de l'Homo sapiens demens

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Dimanche 15 Décembre 2013, la lumière est exceptionnelle. L'appel du Montguichet est trop fort. Il existe une entrée de cavage de première masse très peu connue et assez difficile d'accès, cela fait 2 ans que nous n'avons pas été la revoir, il était temps de la retrouver.

Le vivant est là tout autour et il y a les êtres que nous verrons sans pouvoir les immortaliser et notamment la bécasse des bois ( Scolopax rusticola ) qui s'est envolée sans que l'on puisse la photographier, un jour peut être, avec beaucoup de chance. Car il faut apprendre la patience au montguichet, il nous avait fallu 4 ans pour arriver à photographier la couleuvre à coller ( Natrix natrix ), 5 pour l'épervier d'Europe ( Accipiter nisus ), pour la bécasse, que l'on a déjà vu à 5 reprises, cela ne fait que 7 ans que nous essayons.

Comme les vandales motorisés, au QI proche de leur température corporelle, ne sont pas là pour terroriser la faune, quelques charmants se sont donc aimablement laissés voler le souvenir. Quand l'Homo sapiens sapiens n'est pas, la réconciliation commence. Il paraitrait que cette espèce particulièrement invasive serait "sage", mais certains pensent à la rebaptiser "Homo sapiens demens" ou "Homme savant fou".

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Gagny - Montguichet : Front de taille et entrée des galeries de première masse

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Gagny - Montguichet : Front de taille et entrée des galeries de première masse

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Gagny - Montguichet : Faucon crécerelle ( Falco tinnunculus )

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Gagny - Montguichet : Faucon crécerelle ( Falco tinnunculus )

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Gagny - Montguichet : Entrée oubliée des galeries de première masse

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Gagny - Montguichet : Bouvreuil pivoine ( Pyrrhula pyrrhula ).

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Gagny - Montguichet : Entrée oubliée des galeries de première masse

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Gagny - Montguichet : Entrée oubliée des galeries de première masse

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Gagny - Montguichet : Entrée oubliée des galeries de première masse

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Gagny - Montguichet : L'écureuil d'Eurasie ou écureuil roux ( Sciurus vulgaris )

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Gagny - Montguichet : Front de taille

Chelles - Montguichet : Corneille noire

Chelles - Montguichet : Corneille noire ( Corvus corone )

Voir l'album photos complet avec plus de photos et d'observations sur Google Picasa :

Mélodie automnale

Bonne année 2014

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Bonne année 2014 à toutes et à tous.

Chelles- Montguichet : Renard Roux

Bonne année à toi, maître Goupil

Bonne année à toutes les formes de vie d'ici et d'ailleurs.

Bonne année aux hôtes qui les hébergent. Bonne année à l'unique anomalie qui les consument.

Bonne année aux derniers refuges des plus nombreux qui sauront repeupler le temps venu.

Bonne année aux apôtres de l'anthropocentrisme qui sauront bien se moquer de nos vœux.

Bonne année aux Homo Sapiens Demens qui ont compris qu'ils sont fous.

Bonne année à ceux qui ne le sauront jamais mais qui s'en sortent pas plus mal.

Bonne année aux naturalistes qui tentent de percer les secrets du vivant que l'on massacre, de ces espèces que l'on méprise au profit exclusif d'une seule.

Bonne année à celles et ceux qui ne veulent pas comprendre mais qui veulent se donner bonne conscience.

Bonne année à celles et ceux qui veulent paraître sans ne jamais rien devenir.

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Bonne année à vous les éperviers.

Bonne année aux consommateurs cannibales et ceux qui croient ne pas en être.

Bonne année aux enragés qui languissent dans l'attente d'un espoir.

Bonne année aux esclaves qui ne savent même plus où les clefs sont cachées.

Bonne année à celles et ceux qui viendront nous dévorer et à celles et ceux qui oseront partager.

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Bonne année à vous les écureuils

Bonne année à celles et ceux qui réinventent le passé tout en effaçant les preuves.

Bonne année aux aveugles qui gobent et aux voyants qui se laissent tenter.

Bonne année aux parias, aux incorrects et aux gens qui ont le plaisir frondeur d'essayer de vivre en marge.

Bonne année aux puissants, aux lobbies, à tous les réseaux d'influence qui tiennent fermement la barre du bateau ivre.

Bonne année à celles et ceux qui sont en quête de leur excellence.

Bonne année à celles et ceux qui se complaisent dans la médiocrité et qui jouissent à se rouler dans la fange.

Bonne année à celles et ceux qui croient faire le bonheur des gens dont ils n'ont que faire.

Bonne année à celles qui donnent la vie, bonne année à ceux qui la consomment.

Bonne année à vous, qui que vous soyez.

Christophe Nédélec, Président de l'association des Abbesses de Gagny-Chelles

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