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Succès de notre atelier d'initiation à la Permaculture

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Le 21 Avril 2013 dernier en collaboration avec Dorian de Jardin d'Abondance et Marc du Jardin du Vieux Poirier, nous avons organisé une journée d'Initiation à la Permaculture.

Jardins d'abondance - Dorian Jardinier au naturel

26 rue de Meaux 93220 Gagny - Tél : 06.61.78.31.64

Pour revoir le programme de cette journée, veuillez revoir le billet suivant : 21/04/2013 : Chelles - Atelier d'initiation à la Permaculture

Cette journée a été un franc succès, une quinzaine de personnes a participé à cette initiative qui s'est déroulée dans une ambiance chaleureuse.

Devant l'engouement des participants, nous allons renouveler ce type d'atelier.

Voici donc un petit reportage photo de cette journée :

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Dorian explique les principes de la création de buttes potagères.

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Marc supervise la construction de l'abri récupérateur d’eau de pluie.

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Création de la butte potagère

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Assemblage de l'abri récupérateur d'eau de pluie

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L'heure du pique-nique a sonné.

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L'abri terminé

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Les plantations de pommes de terre sous paille

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La butte de Permaculture finalisée

Montguichet - Chelles : Le printemps explose

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Le printemps s'installe au Montguichet...

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L'ancienne carrière du Beauzet de la côte Montguichet (Chelles)

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Montguichet - Carrière du Beauzet - Chelles - 22/04/2013 : Lézard des Murailles (Podarcis muralis)

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Montguichet - Carrière du Beauzet - Chelles - 22/04/2013 : Lézard des Murailles (Podarcis muralis)

On a cru au départ à un lézard vivipare... mais non ;-)

5 pieds de Jacinthe Romaine (Bellevalia Romana) ont été observés ce même jour en fleurs. C'est la première fois que nous avons autant de pieds en fleurs ces 7 dernières années. Notre plan de préservation semble porter ses fruits.

Cette plante rarissime possède une station dans la carrière du Beauzet de la côte Montguichet de Chelles (77500). C'est la seule station connue de cette plante en région Ile de France et recensée au nord de la Loire. Elle est inscrite sur la Liste Nationale (annexe I) des plantes protégées sur l'ensemble du territoire français et sur le Livre Rouge de la flore menacée de France avec le statut de "vulnérable".

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Montguichet - Carrière du Beauzet - Chelles - 22/04/2013 : Jacinthe Romaine (Bellevalia Romana)

Gaillet croisette ou Croisette velue ou Herbe à miel (Cruciata laevipes)

Montguichet - Carrière du Beauzet - Chelles - 22/04/2013 : Gaillet croisette ou Croisette velue ou Herbe à miel (Cruciata laevipes)

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Gagny - Carrière Saint-Pierre - 22/04/2013 : Troglodyte mignon ( Troglodytes troglodytes )

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Montguichet - Chelles - 22/04/2013 : Fleurs de Groseilliers

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Montguichet - Carrière du Beauzet - Chelles - 22/04/2013 : L'ancienne carrière du Beauzet

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Gagny - Carrière Saint-Pierre - 22/04/2013 : Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla)

Voir l'album photos complet avec plus de photos et d'observations sur Google Picasa :

Lézards du Beauzet

CEA - DHUIS : le conseil de municipal de Courtry approuve la destruction du fort de Vaujours.

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Voici le dernier communiqué du collectif "Sauvons la Dhuis" :

CEA - DHUIS : le conseil de municipal de Courtry approuve la destruction du fort de Vaujours.

Le 04 avril 2013, le conseil municipal de la ville de Courtry a voté à l'unanimité une prescription de révision de son Plan Local d'Urbanisme permettant la mise en œuvre « du projet d’exploitation de la ressource en gypse par la société Placoplâtre sur le site du Fort de vaujours ainsi que que le projet de reconversion et de réhabilitation du solde des emprises par la Communauté d'Agglomération Marne et Chantereine».

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Entrée du Fort de Vaujours en 2010.

La commune de Courtry désire donc céder aux sollicitations des carriers par anticipation. Ainsi, sans attendre le dépôt officiel d'une demande officielle d'exploitation et le résultat de l'enquête publique qui doit en découler, le conseil municipal à l'unanimité a émis le souhait de déclasser le fort ainsi que des terres aux abords de la Dhuis situées en contrebas .

Voir le compte rendu du Conseil Municipal de Courtry en date du 4 avril 2013 : CR_Sommaire_CM_du_4_avril_2013.pdf

Le conseil municipal de Courtry précise qu'une « concertation associera pendant toute la durée de la révision du PLU les habitants, les associations locales et les autres personnes concernées».

Il précise également les modalités de celle-ci :

  • « voie d’informations (bulletins municipaux, site internet de la Ville…) »
  • « la mise à disposition d’un cahier d’expression à l’accueil principal de l’Hôtel de Ville »

Le collectif "Sauvons la Dhuis" en plus de condammer ce vote au conseil de municipal de Courtry considére cette concertation comme insuffisante au regard des risques encourus par les populations locales.

Lors d'un précédent communiqué, le collectif "Sauvons la Dhuis" avait pris le soin d'informer et de sensibiliser sur les risques sanitaires majeurs liés à l'exploitation du fort de Vaujours.

Voir notre communiqué en date du 15 Janvier 2013 : CEA - DHUIS - Courtry/Coubron/Vaujours – Les projets d'exploitation et d'aménagement du Fort de Vaujours

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Dans les entrailles du fort de Vaujours

Pour rappel, depuis plus de 10ans, le fort de Vaujours d'une surface de 45 hectares est suspecté de contamination résiduelle en matières uranifères (Uranium 238 entre autres). Cette contamination a été confirmée en 2001 par la CRIIRAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendante sur la Radioactivité) et par le CEA lui-même qui a reconnu que certains ouvrages contaminés avaient été noyés dans le béton compte tenu de l’impossibilité de les décontaminer.

Courant 2001/2002, à cause de coûts très élevés de dé-pollution, le site n'a été que très partiellement décontaminé. Ainsi sur un total de 45 hectares, seulement 1000m2 ont été traités suite aux explorations de la CRIIRAD.

Une mesure de radioactivité 33 fois supérieure au bruit de fond a été relevée dans l'enceinte du fort de Vaujours en Mai 2011 à l'aide d'un RADEX 1503. Cette mesure a été certifiée par la CRIIRAD en 2012. La CRIIRAD précise également qu'un bloc d'uranium de 100g sous 10cm de terre est difficilement détectable en surface à l'aide de compteur de ce type.

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Mesure de radioactivité à 33 fois la norme prise dans l'enceinte du fort de Vaujours en Mai 2011 avec un RADEX 1503 certifiée par la CRIIRAD.

Pendant des années, le CEA a pratiqué sur le site des essais nucléaires dit sous-critique (ou tir “froid”) avec de l'uranium. Ces tirs froids ont été réalisés à l'air libre ainsi qu'en salles de tirs. Après les essais, les éclats d'uranium et autres déchets étaient évacués à grandes eaux dans des puits dit de "lavage" profonds d'une trentaine de mètres, au nombre de 14. Certains déchets étaient même incinérés dans une zone de brûlage à l'air libre ainsi que dans un incinérateur équipé de quatre fours.

A cette pollution exceptionnelle en proche banlieue, s’ajoutent des risques non moins importants liés à la présence d’explosifs en subsurface, des pollutions aux métaux lourds (Arsenic, Mercure, Amiante, Cuivre, Plomb, Tungstène, Zirconium, etc.) ainsi que des pollutions chimiques (Dioxine, PCB, etc...).

Fort Vaujours Wermacht

39-45 Seconde guerre mondiale : Groupe de soldats Allemands devant l'entrée du Fort de Vaujours. Quel anachronisme avec la situation d'aujourd'hui !!!

L'exploitation du fort de Vaujours est tout autant la destruction d'un patrimoine historique local majeur, qu'un projet à hauts risques pour les populations locales de même que pour les employés et sous traitants de Placoplâtre qui travailleront sur ce site.

Ce risque de mise en danger des salariés et sous-traitants est parfaitement assumé par Placoplâtre, qui, par un chargé de communication, a déclaré le 3 Mai 2012 : « Il ne faut pas se leurrer, le seul vrai risque, il va être pour les salariés de l'entreprise. C'est eux qui vont être au contact quand il faudra démolir et exploiter. Le seul véritable risque, c'est pour le personnel de l'entreprise. »

Le Collectif "Sauvons la Dhuis" s'oppose donc avec la plus grande fermeté à cette volonté du conseil municipal de Courtry d'autoriser la destruction du Fort de Vaujours. Nous le considérons comme irresponsable.

Dans le cadre de la révision du Plan Local d'Urbanisme de Courtry, le collectif demande la mise en place d'une véritable concertation associée à une enquête publique approfondie.

Devant l'ampleur des risques, nous demandons qu'une réelle étude d'impact sur la santé des populations locales soit réalisée par des organismes indépendants tels que la CRIIRAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendante sur la Radioactivité).

Le collectif SAUVONS LA DHUIS - http://sauvons.dhuis.fr

  • Nature Environnement 77
  • Villevaudé... Demain
  • Les Abbesses de Gagny-Chelles
  • Environnement 93
  • ADENCA
  • Les Amis de Carnetin
  • Association de Défense de l'Environnement du Bois Fleuri (ADEBF)
  • AJT Rando
  • Marne et Gondoire à Vélo

Journées Portes Ouvertes au Jardin des Abbesses et du Vieux Poirier

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Pour la fête de la Nature, les Abbesses de Gagny-Chelles organise 2 journées Portes Ouvertes au Jardin des Abbesses et du Vieux Poirier.

Ainsi le Samedi 25 et le Dimanche 26 Mai 2013, il sera possible de venir à la découverte de ces jardins atypiques situés sur les villes de Gagny (93220) et Chelles (77500).

L'agenda est décomposé comme suit :

Samedi 25 Mai 2013

  • 10h-12h30 : Portes ouvertes au Jardin des Abbesses
  • 14h-17 : Portes ouvertes au Jardin du Vieux Poirier

Dimanche 26 Mai 2013

  • 10h-12h30 : Portes ouvertes au Jardin des Abbesses
  • 14h-17 : Portes ouvertes au Jardin du Vieux Poirier

Présentation du Jardin des Abbesses :

Crée en 2011, le Jardin des Abbesses est situé aux portes des anciennes carrières de Gagny-Chelles dans le quartier des Abbesses côté Chelles. Le jardin héberge un rucher. Une partie des ruches sont vitrées, il est donc possible d'observer les abeilles sans les déranger. Notre apiculteur vous présentera son travail et tentera de vous faire entrer dans le monde fascinant des abeilles.

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Mare du Jardin des Abbesses réalisée en 2011.

Lors de cette visite, vous découvrirez le biotope de la mare du jardin avec ses habitants et son écosystème. Il sera également possible de découvrir le maraichage biologique au travers de buttes potagères conçu autour des techniques de la Permaculture..

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Rucher des Abbesses

Jardin des Abbesses

Merci de nous confirmer votre participation par Email pour la visite du Jardin des Abbesses.

Présentation du Jardin du Vieux Poirier :

Situé à Gagny dans le 93, non loin de la gare du Chesnay , “Le jardin du vieux poirier” est le fruit du travail de jeunes jardiniers passionnés. Ce n’est pas un jardin comme les autres, il attire la curiosité et interroge les passants. Lieu de création et d’expérimentation, c’est un jardin naturel en ville.

Ici on pratique la permaculture: l’idée et de travailler avec et non contre la nature: aucun produit chimique, le sol est préservé par paillage, les plantes sauvages se mêlent de manière intime aux espaces cultivés. On y retrouve sur des buttes de culture, aussi bien des légumes que des fleurs, des médicinales que des fruits.

Jardin du vieux Poirier

“Les bonnes et les mauvaise herbes?”

Partant du principe que la diversité est une richesse, le vieux poirier centenaire nous questionne et nous interroge sur notre rapport au vivant et sur nos habitudes au jardin.

En effet, en ces temps de crise écologique et économique, un jardin en ville, même petit, possède un potentiel de nature et de ressources vivrières considérables.

Jardin du vieux Poirier

Lieu ressource (bibliothèque, pots, compost et lombric) et réserve pour la bio diversité, le jardin du vieux poirier organise régulièrement des ateliers pédagogiques, des rencontres ainsi que des chantiers participatifs. contact : jardinsdabondanceagmail.com

Jardin du Vieux Poirier

  • 26 rue de Meaux
  • 93220 Gagny
  • Accès facile par le RER E - Station : Gagny-Chenay
  • Contact : jardinsdabondanceagmail.com
  • Tél : 06.61.78.31.64

Photos rares de l'occupation allemande du Fort de Vaujours pendant la seconde guerre mondiale

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Fort Vaujours Wermacht

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A partir de 1942, les Allemands occupent le fort et en font un dépôt de munitions.

Des souvenirs de cette époque subsistent dans le couloir d’accès à la Batterie Sud. En effet, les occupants laissèrent simplement leur marque avec une date, sur les mur en pierre tendres.

A leur départ en août 1944, ils font sauter une partie des munitions contenue dans le Fort Central détruisant le corps central du fort ainsi que les casernements.

Dès la fin de la guerre, le désobusage du site doit être entreprit. Si on en croit certains documents,il semble établi que des techniciens allemands ont été employés juste après la guerre par la Poudrerie de Sevran au Fort de Vaujours.

En 1947, la Poudrerie Nationale de Sevran-Livry s’y installe après avoir examiné soigneusement le site. Il est stipulé dans l’état du Fort Central que « l’intérieur du Fort n’est qu’un amas de décombres ». Le même état des lieux, pour les batteries montre qu’elles sont utilisables, sans grands travaux.

La Batterie Nord servira aux poudriers de Sevran pour réaliser des tirs au banc de blocs de poudre SD.

Source : http://lemarquis78.chez.com/fort_de_vaujours.html

DHUIS - Fort de Vaujours : Article du Parisien du 09-05-2013

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COURTRY

Le dernier conseil municipal vote à l’unanimité la révision du PLU

Un bois bientôt déclassé pour la future carrière de gypse

Parisien_Courtry_Plu_09052013

« La société plâtrière sollicite la collectivité pour qu’elle fasse évoluer son PLU (Plan local d’urbanisme) de manière à permettre la réalisation de son projet d’exploitation. »

Cette annonce est extraite de la délibération votée à l’unanimité par le conseil municipal de Courtry du 4 avril. Le maire (PS) Jean-Luc Pilard et les élus ont accepté de réviser le PLU concernant une parcelle classée en espace naturel boisé, qui jouxte le Fort de Vaujours où BPB Placo a pour projet de développer une carrière de gypse à ciel ouvert.

Près du Fort du Vaujours, la société BPB Placo compte exploiter une parcelle classée en Espace Naturel Boisé. (LP/M.K.)

Propriétaire de 33 ha sur l’ancien site du Centre de recherche atomique, « BPB Placo devrait déposer une demande d’autorisation d’exploitation en préfecture avant 2015», avait déclaré Philippe Cortial, directeur des mines et carrières du groupe en février. Située au nord du Fort de Vaujours, la parcelle concernée par la modification du PLUest un espace boisé classé. « Une grande partie n’est déjà plus un bois mais une zone de pâturage », se défend lemaire qui promet une compensation « gagnante » puisque « la zone non boisée sera également compensée sur une autre parcelle de la commune, où seront plantés des arbres ».

Un risque sanitaire majeur selon des associations

« Nous modifions le PLU à la demande de Placo, sinon, nous ne l’aurions pas fait, cela représente beaucoup de travail pour nos services», ajoute l’édile qui assure « que cela se soldera par une enquête publique d’ici septembre».

« Depuis quand des entreprises dictent aux communes leur plan local d’urbanisme ? Courtry n’a même pas attendu le dépôt officiel de demande d’exploitation et le résultat de l’enquête publique qui doit en découler. C’est antidémocratique et irresponsable», dénonce Christophe Nedelec du collectif d’associations protectrices de l’environnement « Sauvons la Dhuis ». Il demande « la mise en place d’une véritable concertation associée à une enquête publique approfondie ».

Le collectif alerte surtout sur le risque sanitaire majeur lié aux anciennes activités du site. Construit en 1883, le fort souterrain a servi de dépôt de munitions à l’armée allemande, avant d’être le théâtre d’opérations de déminage pour enfin être investi par le CEA en 1955.

Le collectif, tout comme la Criirad, laboratoire indépendant de mesure de la radioactivité alertent sur la dangerosité d’une carrière à ciel ouvert sur un « site hautement pollué par des matières radioactives, pyrotechniques et chimiques ».

La préfecture de Seine-et-Marne avait frappé le Fort d’une servitude d’utilité publique en 2005, qui impose que les terres du site ne doivent pas en sortir et interdit la présence d’habitations, d’école ou la culture des terres.

MARION KREMP

Chelles : Le Montguichet et le temps des Orchidées

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Les premières orchidées sauvages fleurissent au Montguichet. Comme chaque année, nous allons à leur recherche...

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Au dessus de la carrière oubliée du Beauzet

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13/05/2013 - Chelles - Montguichet : Ophrys mouche (Ophrys insectifera)

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07/05/2013 - Chelles - Montguichet : Orchis pourpre, (Orchis purpurea Hud.)

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13/05/2013 - Chelles - Montguichet : Néottie nid d'oiseau (Neottia nidus-avis)

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13/05/2013 - Chelles - Montguichet : Céphalanthère pâle dite de Damas (Cephalanthera damasonium)

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07/05/2013 - Chelles - Montguichet : Muscaris à Toupet ( Muscari comosum (L.) Mill. )

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Pour les abeilles c'est aussi le temps de l'essaimage...

Voir l'album photos complet avec plus de photos et d'observations sur Google Picasa :

Le mois des orchidées

Chelles - Gagny - Montguichet : Photographie aérienne datée de 1933

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Montguichet 1933

Merci à Claude Galley de Société Archéologique et Historique de Chelles

Villeparisis : SITA FD ou la colline de déchets ultimes

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Vendredi 17 Mai 2013, les associations de protection de l'environnement ont été reçues pour une visite du site d'enfouissement de déchets dangereux classé "Seveso seuil haut" de la commune de Villeparis. Les associations présentes étaient l'ADENCA, Nature Environnement 77, Coubron Environnement et Les Abbesses de Gagny-Chelles.

En France, il existe qu'une douzaine de site de ce genre. Sept d'entre eux sont gérés par le groupe Sita dont celui de Villeparisis (Seine-et-Marne).

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Entrée du site SITA FD de Villeparisis

Ce site de 43 ha est exploité depuis 1977 par la société SITA FD anciennement France Déchets et filiale du Groupe Suez Environnement. Ce site est une ancienne carrière de gypse à ciel ouvert exploité par la société Placoplâtre (BPB Placo, filiale du groupe Saint-Gobain). Elle a donc été cédée le site en fin d'exploitation pour qu'il devienne une décharge de déchets hautement toxiques !!! Voilà un bel exemple de l'avenir promis aux carrières à ciel ouvert !!!

Selon la direction du site SITA FD de Villeparisis, les anciennes carrières à ciel ouvert sont géologiquement propices au stockage de déchets dangereux et celle-ci s'interroge sur l'extension du site sur les anciennes carrières en cours d'exploitation sur le secteur.

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Alvéole de stockage en cours d'exploitation

Ainsi, il est évident que les carrières de gypse à ciel ouvert en cours et possiblement à venir sont susceptibles de devenir de nouvelles décharges de déchets dangereux. Ceci est une motivation supplémentaire pour les associations de protection de l'environnement pour lutter contre l'extension des carrières à ciel ouvert sur le massif de l'Aulnoye. Pour rappel, ces associations sont fédérées autour du collectif "Sauvons la Dhuis" : http://sauvons.dhuis.fr

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Seulement une douzaine de sites de ce genre en France.

Le site SITA FD de Villeparisis n'est séparé que d'une route du Fort de Vaujours sur la commune de Courtry. Cet ancien site d’expérimentation nucléaire du Commissariat à l’Énergie Atomique est notoirement connu pour sa pollution en matières radioactives et présentent des risques non moins importants liés à la présence d’explosifs en subsurface, de pollutions aux métaux lourds (Arsenic, Mercure, Amiante, Cuivre, Plomb, Tungstène, Zirconium, etc.) et de pollutions chimiques (Dioxine, PCB, etc...).

Certains osent parler de la malédiction d'un territoire.

Pour plus d'information sur le Fort de Vaujours, veuillez prendre connaissance du dernier communiqué du collectif "Sauvons la Dhuis" : CEA - DHUIS : le conseil de municipal de Courtry approuve la destruction du fort de Vaujours..

Cette visite du site fait suite à l'incident majeur qu'il a subit le 17 février 2013. En effet, un incendie s'y est produit dans une alvéole de stockage. Ce dimanche-là, 200 tonnes de roche d’amiante ainsi que des fûts fermés contenant des poussières avec des doses d’arsenic, ont pris feu sur une surface de 500 m2 (Il a été évoqué un temps une surface de 2000m2).

Les pompiers ont bataillé toute cette journée pour éteindre l'incendie. En effet, pas moins de cinquante pompiers ont été mobilisés toute la journée pour circonscrire le sinistre.

Voir l'article du Parisien suivant : Incendie dans une usine Seveso à Villeparisis

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La direction du site en train d'expliquer les processus de stockage aux associations

Suite à l'incident, la direction du site nous a dit avoir réalisé des analyses atmosphériques. Ses analyses auraient été transmises à la préfecture. La direction s'est refusé à nous transmettre ces analyses. Elle estime, dans la mesure qu'une double enquête, administrative et judiciaire est ouverte que c'est du ressort de la préfecture décider de les rendre publique.

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Les jus récoltés au fond des alvéoles sont appelés des lixiviats.

Ainsi à la date de publication de cet article, soit 3 mois après les faits, les associations locales sont donc toujours dans l'incapacité d'estimer si les populations environnantes ont été exposées à des risques sanitaires notamment liés à l'amiante et à l'arsenic, ni dans quelles mesures !!!

La direction nous a assuré que les fumées ont été poussées par les vents vers Vaujours et Sevran en Seine-Saint-Denis.

Le site Villeparisis de SITA FD possède une capacité annuelle de stockage de 250000 tonnes de déchets dangereux particulièrement toxiques.

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Alvéole de stockage en cours d'exploitation

Le site reçoit majoritairement des déchets ultimes tels que les REFIOMs et des REFIDIS (Résidus d'épuration des fumées d'incinération des ordures ménagères et des déchets industriels). Ces déchets sont par nature très toxiques.

Les REFIOMs représentent 2 à 3% de la masse d’ordures ménagères icinérées. Ils sont chargés en dioxines et furannes, en métaux lourds (plomb, mercure, cadmium, ect) ainsi qu'en nombreuses substances chimiques. Il y a donc 20 à 25 kg de REFIOMS par tonne d’ordures incinérées.

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Traitement et stockage des terres souillées aux hydrocarbures

De plus, selon la direction, le site accueille d'autres déchets particulièrement dangereux. Ainsi chaque année, il y est stocké 6000 tonnes de Déchets Radioactifs de type DRNR (Déchets à Radioactivité Naturelle Renforcée ou Concentrée), 11000 tonnes de déchets contenant de l'amiante ainsi que des terres polluées aux hydrocarbures.

Le stockage des Déchets Radioactifs de type DRNR est très problématique car leur définition est subjective et particulièrement floue. Effectivement, cela correspond à tous les déchets radioactifs ne provenant pas des centrales nucléaires ou d'expérimentation atomique militaire ou civil, soit un large éventail de déchets divers.

La direction a été dans l'incapacité de nous expliquer quelle était la dangerosité réelle de ce type de déchets. En effet, les déchets qu'ils reçoivent de ce domaine sont très variés. Ils se sont tout de même engagés auprès des associations à fournir un état des lieux et des statistiques permettant de les caractériser. Ils nous ont également affirmé que par mesure de sécurité chaque chargement de déchets radioactifs était analysé par un laboratoire indépendant.

Il convient de préciser qu'en l'état actuel de nos connaissances seulement deux décharges de déchets dangereux reçoivent les Déchets Radioactifs de type DRNR sur le territoire français. L'autre décharge connue est celle de l'ancienne carrière de Bellegarde dans le Gard, celle-ci est également gérée par la société SITA FD.

En cas d'exploitation du Fort de Vaujours, les associations ont questionné la direction sur la possibilité que des déchets radioactifs en provenance de celui-ci soient stockés sur le site. La direction nous a affirmé qu'ils n'étaient pas habilités à stocker ce type de déchets car ils ne relevaient pas des DRNR et qu'ils seraient automatiquement détectés par les portiques de détection situés au poste de contrôle de l'exploitation.

Les REFIOMs et autres REFIDIS sont "stabilisés" en étant incorporés dans du ciment. Ce ciment est par la suite coulé dans des alvéoles dite de stockage. Les DRNRs et les autres déchets dont l'amiante sont recouverts de ces coulis de ciment toxiques.

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Usine de Stabilisation des REFIOMs

Il existe 10 alvéoles de stockage sur le site de Villeparisis.

La direction nous a assuré que l'étanchéité de ces alvéoles sera contrôlée pendant 30 ans après la fin d'exploitation du site conformément à la législation en vigueur.

Quelle est la durabilité à long terme de l'étanchéité de ces alvéoles ? La direction a été dans l'incapacité de nous apporter une réponse en assurant néanmoins suivre les législations en vigueur.

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Alvéole de stockage en cours d'exploitation

Au bout de la chaine du traitement des déchets, ce genre de site est donc le symbole de la fuite en avant de notre civilisation.

En effet, ces sites assurés que pour quelques dizaines d'années après exploitation, ne semblent pas apporter une solution durable pour les générations futures qui viendront à vivre auprès de ces héritages toxiques et radioactifs. De plus, les processus de l'exploitant ne sont pas exempts de risques pour les populations locales comme l'a démontré l'incident majeur du 17 Février 2013.

Nous venons très sérieusement à nous interroger sur le caractère durable et responsable de ce genre de décharge de déchets dangereux en milieu urbain.

Voir l'album photos complet avec plus de photos et d'observations sur Google Picasa :

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DHUIS - Fort de Vaujours : Article du Parisien du 13-06-2013

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Logo Parisien

Courtry Une association d’amoureux du Fort de Vaujours se bat pour sa sauvegarde.

Ils veulent sauver le fort atomique en y créant un musée

Courtry. Une association d’amoureux du fort de Vaujours se bat pour la sauvegarde du site qui abrita des expérimentations d’explosifs à base d’uranium.

Marion Kremp | Publié le 13 juin 2013, 07h00

VaujoursParisien12062013

Courtry, le 8 mai. Dans un lieu où la nature a repris possession des 45 ha du fort, l’association l’Effort de Vaujours (à gauche) entretient et rénove une partie de la batterie sud, qui leur a été confiée par la communauté d’agglomération Marne et Chantereine. Ces « gardiens du fort » se relaient tous les jours, comme dans cette salle d’étude des composés explosifs (en bas à droite). Courtry, le 8 mai. Dans un lieu où la nature a repris possession des 45 ha du fort, l’association l’Effort de Vaujours (à gauche) entretient et rénove une partie de la batterie sud, qui leur a été confiée par la communauté d’agglomération Marne et Chantereine. Ces « gardiens du fort » se relaient tous les jours, comme dans cette salle d’étude des composés explosifs (en bas à droite). (LP/M.K.)

Une petite porte fondue dans le haut grillage. Derrière, une jungle végétale à travers laquelle seul un 4 x 4 ose s’aventurer. Pour pénétrer dans le fort de Vaujours, il faut montrer patte blanche aux gardiens. L’association l’Effort de Vaujours s’est vu confier les clés de la batterie sud par le propriétaire, la communauté d’agglomération Marne et Chantereine. L’espoir de la trentaine de passionnés du fort est d’y ouvrir un jour un musée de la fortification et de l’histoire industrielle du site du Commissariat à l’énergie atomique (CEA).

Passé l’enchevêtrement anarchique de décombres et de broussailles qui s’étend sur les 45 ha de cet ancien site d’expérimentation d’explosifs du CEA, les fortifications frappent par leur bon état. Bien installés sous l’une des voûtes de la batterie sud, les membres de l’association commencent leur journée par un café avant de se mettre au travail. Ils entretiennent à leurs frais la partie la mieux conservée de la batterie sud. Des jardinières en fleurs ainsi que quelques parterres aux pétales colorés décorent la cour.

Dans un large imperméable qui lui descend jusqu’aux pieds, chaussés de godillots de marche, Lisa Leclerc fait figure de chef de bande. « Nous sommes tous attachés au fort pour des raisons différentes, certains pour l’histoire, d’autres pour l’architecture fortifiée et d’autres encore pour la radioactivité et l’histoire nucléaire », explique la présidente de l’Effort de Vaujours. « Nous voulons que cela devienne un endroit où les gens pourraient enfin savoir ce qu’il s’est passé », lâche Hélios, 27 ans, le vice-président de l’association dont le pseudonyme masque l’identité.

Placée sous secret-défense, l’histoire atomique du fort reste pleine de mystères. C’est ici que le détonateur de la première bombe atomique française « Gerboise bleue » a été développé dès 1955. Durant près de quarante ans, des explosifs à base d’uranium y ont été testés .

Une pollution radioactive résiduelle persiste sur le site

La Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (Criirad), assure qu’une pollution radioactive résiduelle persiste sur le site. Tandis que BPB Placo (ex-Placoplâtre), propriétaire de 33 ha du site, projette d’y ouvrir une carrière de gypse à ciel ouvert à l’horizon 2015.

L’association qui s’était un temps rapprochée du géant plâtrier avec l’idée du musée en tête, refuse aujourd’hui de nier la dangerosité potentielle d’une future carrière. « Ils étaient clairs avec nous, tant que nous ne parlions pas des « points chauds » radioactifs, mais rien ne prouve que le site a été décontaminé », déclare Hélios.

« Nous sommes opposés au « gros trou » de Placo, ajoute Lisa Leclerc, mais ce qui me préoccupe ce sont les eaux souterraines, il y a plusieurs puits de lavage qui servaient à rincer les casemates de tirs froids, je me demande ce qu’il y a au fond », s’interroge, suspicieuse la présidente. « Le manque d’information nuit au site, on se retrouve toujours face au silence alors que nous voudrions que le plus grand nombre puisse connaître l’histoire de ce lieu hors du commun », poursuit Hélios.

Protégée par le plan local d’urbanisme (PLU) de Courtry, les fortifications de la batterie sud sont, pour l’instant, à l’abri des projets de Placoplâtre et de Marne-et-Chantereine qui souhaite y développer une zone d’activité. « C’est important de vouloir maintenir la mémoire de ce secteur, mais sous quelle forme? », déclare le maire (PS) de Courtry, Jean-Luc Pilard. « La batterie sud a une valeur patrimoniale, elle a été bien réhabilitée par l’Effort de Vaujours, mais le fort, il faut en faire son deuil », annonce l’édile qui a récemment voté en conseil municipal une modification du PLU à la demande de Placo.

Quarante ans d’expériences

M.K. | Publié le 13 juin 2013, 07h00

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Avant de vider ses tiroirs à Vaujours en 1997, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) a offert à ses collaborateurs, entre 600 et 800 selon les périodes, les mémoires de ce qui est présenté comme une « aventure atomique ». Un ouvrage a été édité par les Editions du CEA dirigées par la Direction des applications militaires.

« Si Vaujours m’était conté, ou il était une fois dans l’est parisien », raconte dans le détail, souvent technique, les diverses expériences réalisées sur le site entre 1955 et 1997.

Ce sont les chefs de services et les ingénieurs de l’époque qui vantent leurs propres faits d’armes. « Il y eut durant ces années nombre d’incidents qui, après coup parfois, prêtèrent à rire, parfois firent froid dans le dos », raconte ainsi André Cachin (page 50), un des fondateurs du Centre expérimental de Vaujours, qui poursuit, « Un premier gros tir au Fort central, l’hiver 1951, eut des effets spectaculaires… J’avais placé une plaque de blindage de 100 kg (NDLR : sur l’explosif à base d’uranium)… La plaque transformée en cornet fut retrouvée à 1 km de là, près de la route de Meaux. »

Ce témoignage indique que des tirs à l’uranium ont été réalisés à l’air libre, ce qui laisse présager que les résidus radioactifs ont été disséminés au hasard sur le site et même à l’extérieur.

D’autres extraits parlent de « cadence de tirs qui oblige à commander par centaine les tabourets sur lesquels les engins explosifs étaient posés », ou encore « les charges d’explosif sont limitées en poids et pourtant ils (NDLR : la Direction des affaires militaires) font à court terme passer à des tailles beaucoup plus importantes ». En 1988, les ingénieurs de Vaujours veulent expérimenter d’autres explosifs plus réactifs, mais « bien souvent les concepteurs d’armes… veulent de l’uranium » (page 173).

Montguichet - Le Parisien : Gagny veut construire sur le Montguichet

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C’est une délibération qui fait bondir les associations de protection de l’environnement. Elle sera abordée, ce soir, au conseil municipal de Gagny (Seine-Saint-Denis). La mairie prévoit l’acquisition de près de 7 ha sur l’ancienne friche industrielle, également appelée le Montguichet, un « poumon vert » à cheval entre Gagny, Montfermeil et Chelles.

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Si l’objectif de cette acquisition est flou — « polariser et équilibrer l’urbain » —, la mairie fait valoir qu’il s’inscrit dans le cadre du Schéma directeur d’Ile-de-France (Sdrif 2013) classant le secteur comme un « quartier de gare à densifier ». « Avec la loi Duflot sur le Grand Paris, nous devons intensifier la construction de logements sur Gagny et en ériger 860 par an. Pour les construire, il faut bien des terrains », se défend le maire, Michel Teulet (UMP).

Sauf qu’en l’état, le même Sdrif classe ces 6 ha comme une zone naturelle, donc inconstructible. Ce qui explique le très bon prix (187000 €) obtenu par la mairie auprès du propriétaire, la Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural). « Il y a dans le contrat une clause qui prévoit l’augmentation du prix d’achat si le terrain était rendu constructible », ajoute le maire, précisant que « la révision du plan local d’urbanisme est en cours, tout comme celle du Sdrif ». Sauf que les parcelles concernées, comme l’ensemble du Montguichet, se trouvent sur un terrain sous-miné et traversé par des lignes électriques à haute tension.

Christophe Nedelec, président de l’association les Abbesses de Gagny-Chelles, dont le projet pour le Montguichet a été repris dans sa quasi-intégralité par l’Agence des espaces verts (AEV) est furieux. « Six hectares sur 160, ça n’a pas l’air d’être beaucoup mais les parcelles que veut acquérir la ville de Gagny partent du collège Monod et longent le vieux chemin de Meaux, qui devient le vieux chemin de Paris à Chelles. Si le projet du maire aboutit, il ne restera qu’une bande de terre en zone naturelle. S’il urbanise le long de ce chemin, le Montguichet sera défiguré », prévient-il. Il sera, comme d’autres militants écologistes locaux, devant la mairie de Gagny à 20 heures pour manifester sa désapprobation.

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URGENT - MONTGUICHET : La mairie de Gagny s'empare de 7ha de la carrière Saint-Pierre.

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Le groupe Saint-Gobain au travers de sa filiale PARTIDIS et de la SAFER IDF (Société d'Aménagement Foncier et d’Établissement Rural) a décidé de vendre 6 hectares de la carrière Saint-Pierre à la Ville de Gagny.

Ces terres normalement promises à l'Agence des Espaces Verts de la région Ile de France sont en passe d'être acquises par la commune de Gagny pour la modique somme de 187.702,59 € HT.

Comme l'indique l'ordre du jour du prochain conseil municipal, la mairie de Gagny affiche sans ambiguïté sa volonté de l'urbaniser pour "Polariser et équilibrer l'espace urbain".

Le conseil municipal de la ville de Gagny a voté cette acquisition ce Lundi 17 Juin 2013à partir de 20h00. L'intégralité de la majorité a voté pour, l'opposition a voté contre.

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La carrière Saint-Pierre, cet hiver.

Pour rappel, la carrière Saint-Pierre fait partie d'un ensemble de milieux naturels exceptionnels de 160ha réparti sur 3 communes (Gagny, Chelles et Montfermeil) et 2 départements (Seine-Saint-Denis - 93 et Seine et Marne - 77).

Cet ensemble est appelé le Montguichet.

Classé en Zone Naturelle d'Intérêt Écologique Floristique et Faunistique de Type 1 (ZNIEFF), ce site est l'un des plus haut lieu de la biodiversité de l'Est Parisien avec son cortège d'espèces faunistiques et florales protégées au niveau national et régional.

Vouloir urbaniser ce site est un saccage environnemental d'envergure régional.

De plus, cette volonté d'urbanisation est contraire au Schéma Directeur d'Ile de France 2013 qui classe le Montguichet en espace naturel et en espace de loisirs : l'ordre du jour qui précise que ce projet d'acquisition est conforme au SDRIF 2013 est donc erroné.

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Les Éperviers d'Europe de la carrière Saint-Pierre

Cette volonté d'urbaniser la carrière Saint-Pierre est donc contraire à la volonté de la région Ile de France et de l'Agence des Espaces Verts de préserver ce maillon essentiel pour la vie sauvage francilienne.

Ces terres auraient du être acquises par l'Agence des Espaces Vert d'Ile de France comme l'ont été les terres du Montguichet situées sur les communes de Chelles et de Montfermeil.

Ces communes à l'inverse de Gagny ont su respecter ce site naturel rare en classant leurs parcelles en Espaces Naturels Sensibles (ENS) et en Espaces Boisés Classés (EBC).

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Une des onze espèces d'Orchidées sauvage du Montguichet : Ophrys Mouche.

Sachant que 25 ha sur les 47 de la carrière Saint-Pierre sur Gagny sont déjà la propriété d'un démolisseur/Concasseur du nom Wiame TP et promis à un destin tout aussi funeste, cette vente est donc une atteinte tragique au devenir du Montguichet sur Gagny.

De plus, une urbanisation de part et d'autre de l'ancien chemin de Meaux ou de Paris sera une porte ouverte vers la création d'une route entre les communes de Gagny et Chelles qui viendrait éventrer le Montguichet dans son ensemble.

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17/06/2013 : Le conseil municipal de Gagny responsable du vote.

Les abbesses de Gagny-Chelles condamne donc avec la plus grande fermeté à ce vote du conseil municipal.

Nous sommes également particulier outrés que cette vente à Gagny ait été organisée par la SAFER et l'AEV sans que les associations parties prenantes du projet du Montguichet aient été informées. Nous avons été mis dans le fait accompli. De plus, lors du dernier comité de pilotage du projet du Montguichet, les représentants de la SAFER et de l'AEV nous avaient affirmé que rien ne serait décidé avant la fin de l'année.

Extrait de l'ordre du Jour du Conseil Municipal de Gagny :

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Gagny - Chelles : Le montguichet où l'un des derniers espaces naturels de l'Est Parisien

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Voici quelques photos du vivant sauvage des anciennes carrières de Gagny-Chelles.

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16/06/2013 - Gagny - Saint-Pierre : Entrée des cavages de première masse.

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16/06/2013 - Gagny - Saint-Pierre : Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis)

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01/06/2013 - Chelles - Montguichet : Machaon ou grand porte-queue (Papilio machaon).

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16/06/2013 - Chelles - Montguichet : Orchis militaire (orchis militaris).

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01/06/2013 - Chelles - Jardin des Abbesses : petites nymphes au corps de feu (Pyrrhosoma nymphula) en train de pondre dans la mare.

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16/06/2013 - Gagny - Saint-Pierre : Ophrys abeille (Ophrys apifera).

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16/06/2013 - Chelles - Montguichet : Orchis à deux feuilles (platanthera bifolia).

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16/06/2013 - Chelles - Montguichet : Libellule déprimée femelle (platetrum_depressum).

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26/05/2013 - Chelles - Montguichet : Néottie nid d'oiseau (Neottia nidus-avis) - Orchidée sauvage rare en IDF.

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16/06/2013 - Gagny - Saint-Pierre : Orchic Bouc (Himantoglossum hircinum).

Voir l'album photos complet avec plus de photos et d'observations sur Google Picasa :

Le Montguichet pour ceux qui peuvent

Montguichet - Chelles - Gagny : Un fossé se creuse entre l'AEV et le tissu associatif local

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Depuis le départ de Monsieur Jacques Lorrain de l'Agence des Espaces Verts d'Ile de France, un fossé se creuse entre les associations locales de protection de l'environnement et les porteurs de projet du Montguichet que sont l'Agence des Espaces Verts et la SAFER IDF (Société d'Aménagement Foncier et d’Établissement Rural).

Pour rappel, d'une surface globale de 160 ha, le Montguichet est un haut lieu de la biodiversité de l'Est parisien. Il héberge une faune et une flore rares, dont certaines espèces sont protégées au niveau régional et national. Le Montguichet est réparti sur 3 communes (Gagny, Chelles et Montfermeil) et 2 départements (Seine-Saint-Denis - 93 et Seine et Marne - 77).

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Carrière Saint-Pierre du Montguichet sur Gagny

L'Agence des Espaces Verts d'IDF est en train de finaliser l'acquisition d'une partie des terres afin d'y réaliser un projet de préservation et de valorisation.

Au lancement des études, il y a 1 an et demi, les associations locales, qui ne l'oublions jamais sont à l'origine du projet, ont joué le jeu. Ces dernières ont donné sans compter afin de transmettre un maximum de données techniques et de connaissances de ce territoire.

Ainsi, les associations locales dont les Abbesses de Gagny-Chelles ont transmis l'intégralité de leurs inventaires floristiques et faunistiques du site. Elles ont participé activement aux études environnementales, paysagères et agricoles. Des membres des Abbesses de Gagny-Chelles ont même pris de nombreux jours de congés afin d'emmener des techniciens sur site et participer aux différents ateliers ainsi qu'aux différents comités de pilotage.

Tout semblait se passer correctement dans la concertation et la transparence, jusqu'au départ subit, début 2013, de Mr Jacques Lorrain.

Personne n'est dupe, sur le volet agricole, l'AEV et la SAFER favorisent désormais dans l'ombre la mise en place d'une agriculture "conventionnelle" à base d'intrants chimiques et autres pesticides au lieu d'une agriculture biologique. Pourtant les 50ha de champs du Montguichet sont classés en Espaces Naturels Sensibles et la richesse de son vivant ne saurait tolérer les ravages de méthodes agricoles agressives et non respectueuses de l'environnement.

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Les champs du Montguichet

De plus, dans le cadre de l'appel à candidature pour l'élection des futurs exploitants agricoles, des porteurs de projet partenaires de l'industrie chimique ont été invités au dernier comité de pilotage tandis que d'autres en provenance du Groupement des Agriculteurs Biologiques ne sont même pas arrivés à obtenir de rendez-vous afin de collecter des informations complémentaires.

Les dés sont ils pipés ? Toutes les décisions sont elles déjà prises ? Si oui, à quoi bon essayer de nous faire croire le contraire ?

Plus grave, la SAFER et l'AEV ont donné leur accord à une vente de 7 ha du Montguichet à la commune de Gagny et cela dans le dos des associations.

Lors du dernier comité de pilotage au printemps 2013 et pour la première fois, les associatifs ont été séparés des élus et autres responsables des communes concernées. Isolés dans une salle exiguë, elles ont interrogé l'AEV et La SAFER sur une possible vente de terres à urbaniser sur Gagny. Il leur a été répondu, qu'avant la fin 2013, rien ne serait statué.

C'est donc au travers de l'ordre du jour du conseil municipal de Gagny en date du 17 Juin 2013 que les associations, opposées unanimement à toute vente aux bétonneurs de Seine-St.Denis, ont été mises devant le fait accompli. Nous avons ici un bel exemple de démocratie participative et de transparence.

Cette vente concertée entre la commune de Gagny, l'AEV et la SAFER est la porte ouverte à un massacre écologique sur le Montguichet.

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Le vote du conseil municipal de Gagny en date du 17/06/2013

Les Abbesses sont également particulierement outrés que cette vente à Gagny ait pu être organisée par la SAFER et l'AEV sans que les associations parties prenantes aient été ne serait ce qu'informées. Cette manœuvre élaborée dans l'ombre est lourde de conséquences pour le devenir du projet. De plus le Maire de Gagny, lors du dernier conseil municipal a déclaré publiquement que cette acquisition avait été réalisée avec l'accord de ces derniers.

Il devait y avoir un comité de pilotage en Juin, les associations attendent toujours une invitation pour y assister.

Après le dernier comité de pilotage, Les Abbesses de Gagny-Chelles, à l'origine même du projet, sont venus à la rencontre de l'AEV afin d'établir une convention dans le but de régulariser les actions menées par ses membres ces 6 dernières années : des activités essentielles dont notamment la réalisation d'inventaires scientifiques, de visites guidées de sensibilisation à la nature et d'opérations de gestion des milieux naturels. Les abbesses ont également demandé la mise à disposition d'une parcelle de terre associative afin d'y développer ses animations pédagogiques.

L'AEV a répondu que l'association était trop petite pour qu'une convention soit établie sur le long terme et qu'elle acceptait uniquement d'établir une convention jusqu'à la fin de l'année 2013. En gros, en 2014, vos activités, c'est terminé car nous avons l'habitude par site de ne conventionner qu'une seule association et vous n'êtes pas éligibles. Pour la parcelle, la réponse a été lapidaire : "nous n'avons absolument rien à vous proposer". Ils n'ont par contre pas hésité à nous demander une assistance pour identifier le propriétaire des 50 ruches du clos Roger afin de procéder à son expulsion.

En gros, merci d'être venu nous voir sur vos congés, merci de nous avoir aidé, merci de vous être battu pendant des années, c'était sympa, mais nous sommes désolés vous n'aurez pas de convention sur le long terme, nous n'avons rien à vous proposer seulement un misérable engagement jusqu'à la fin de l'année. Circulez, il n'y a plus rien à voir.

L'après midi de ce triste rendez-vous, des techniciens de l'AEV présents à cette réunion tentaient d'accéder au Montguichet en demandant leur chemin aux habitants des Abbesses qu'ils croisaient dans les rues.

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Les opérations de nettoyage du Montguichet organisées par les Abbesses de Gagny-Chelles

Une proposition inacceptable!!!, les Abbesses de Gagny-Chelles ont donc refusé de contractualiser quelque convention que ce soit avec l'AEV.

Pour la première fois depuis des années, aucune visite guidée n'a donc été organisée sur le Montguichet et notamment pour la Fête de la Nature. Les relevés scientifiques continuent malgré tout mais sans l'accord du nouveau propriétaire.

Ces dernières années et avec succès, les Abbesses ont collaboré avec la commune de Chelles afin de procéder au nettoyage des campements sauvages. Depuis, que l'AEV est propriétaire, le site ne cesse de se remplir d'ordures et cela malgré des appels répétés de l'association pour que des opérations de nettoyage soient menées.

A la demande des associations, depuis plus de 2 ans, un dossier d'Arrêté Préfectoral de Protection de Biotopes était en cours d'instruction sur le Montguichet. Nous avons appris par personne interposée que l'AEV avait demandé que cette demande de protection du vivant soit abandonnée. Et il semblerait que l'Agence soit parvenue à ses fins, la DRIEE ( La direction régionale et interdépartementale de l'environnement et de l'énergie ) a décidé de stopper l'instruction. Nous avons encore ici la preuve d'un bel esprit de transparence.

L'AEV désire t-elle entrer en conflit ouvert avec les associations en les interdisant d'accéder et d'animer ce site comme elles le font depuis des années ?

Quel est le véritable projet de l'AEV sur le Montguichet ? Pouvons nous encore leur faire confiance ?

Il est évident que si cette gestion de projet désastreuse continue cela n'aboutira qu'à une opposition féroce du tissu associatif local.

Il était temps de tirer le signal d'alarme, c'est chose faite.

Montguichet - GAGNY - Le Parisien : Une partie du Montguichet échappe à la région

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Article du Parisien publié le 05/07/2013 Chelles. Un terrain de 7 ha racheté par Gagny

Une partie du Montguichet échappe à la région

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Olivier Thomas, le président de l’agence des espaces verts (AEV) d’Ile-de-France, indique « regretter » l’acquisition, votée le 17 juin dernier par le conseil municipal de Gagny (Seine-Saint-Denis), d’un terrain de sept hectares situé sur l’ancienne carrière de l’est. « L’AEV aurait été intéressée par l’acquisition de ce terrain, qui s’inscrit dans la continuité de la zone du Montguichet », un espace naturel de 160 ha qui s’étale sur Gagny, Montfermeil et Chelles. « Cela dit, ces sept hectares sont hors du Périmètre régional d’intervention foncière (Prif), nous n’étions donc pas prioritaires », a-t-il ajouté. Sur les terrains dont elle est propriétaire, l’AEV envisage de sanctuariser le Montguichet, pour qu’il reste un « poumon vert » en pleine zone urbaine, avec des chemins entre forêt et carrières pour les promeneurs et une zone maraîchère et agricole.


Souvenirs d'été au Montguichet - Partie 1

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Le retour des vacances a été le moment des retrouvailles avec le Montguichet. Malgré l’assaut incessant des Quads, des 4x4s décérébrés et de ceux qui le confondent avec une décharge, il a su encore et encore nous délivrer quelques uns de ses secrets.

Le Montguichet a besoin de nous, pour le protéger de nous même !!!

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Le front de taille de la carrière Saint-Pierre.

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08/09/2013 - Carrière Saint-Pierre : Mante Religieuse Mâle ( Mantis Religiosa )

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14/07/2013 - Carrière Saint-Pierre : Scène d'amour d'une andrène ( Andrena sp - Femelle ) au Mélilot Blanc ( Melilotus albus )

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07/07/2013 - Carrière Saint-Pierre : Orthétrum réticulé Femelle ( Orthetrum cancellatum )

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07/07/2013 - Carrière Saint-Pierre : Oeillet velu ( Dianthus armeria )

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30/06/2013 - Carrière Saint-Pierre : Rhinanthe crête de coq ou Rhinanthe velu ( Rhinanthus alectorolophus )

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31/08/2013 - Carrière Saint-Pierre : Verge d'or du Canada ( Solidago canadensis )

A suivre...

Souvenirs d'été au Montguichet - Partie 2

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Le retour des vacances a été le moment des retrouvailles avec le Montguichet. Malgré l’assaut incessant des Quads, des 4x4s décérébrés et de ceux qui le confondent avec une décharge, il a su encore et encore nous délivrer quelques uns de ses secrets.

Le Montguichet a besoin de nous, pour le protéger de nous même !!!

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Le front de taille de la carrière Saint-Pierre.

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08/09/2013 - Carrière Saint-Pierre : Mante Religieuse Mâle ( Mantis Religiosa )

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14/07/2013 - Carrière Saint-Pierre : Scène d'amour d'un Bourdon à une Vesce à grappes (Vicia cracca)

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07/07/2013 - Carrière Saint-Pierre : Libellule déprimée mâle ( Libellula depressa )

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30/06/2013 - Demi-deuil (Melanargia galathea) ou Échiquier ou Échiquier commun ou Arge galathée

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30/06/2013 - Carrière Saint-Pierre : Hérisson commun (Erinaceus europaeus)

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07/07/2013 - Carrière Saint-Pierre : Gomphe de Graslin ( Gomphus graslinii )

A suivre...

La mairie de Gagny convaincue par la justice de polluer le Montguichet

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Article publié le 07/09/2013, Par Christophe Nédélec en sa qualité de président de l'association "Les Abbesses de Gagny-Chelles".

Courant 2010, nous avions signalé sur notre site la présence massive et récente de déchets et d'ordures dans la carrière Saint-Pierre de Gagny.

Ces déchets semblaient très probablement provenir du centre d'apport volontaire de la ville.

Voir les articles suivants pour de plus amples renseignements :

Nous avions adressé, en vain, des courriers en Mairie en mettant la préfecture en copie afin que des investigations soient réalisées et que des opérations de nettoyage soient opérées.

En effet, la carrière Saint-Pierre de Gagny, composante d'un site plus vaste nommé le Montguichet situé sur les communes de Chelles, Montfermeil et Gagny est classée en Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique Floristique et Faunistique de type 1.

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07/03/2010 : Déchets constatés aux abords directs du centre d'apport volontaire de Gagny.

Nos articles avaient alors été relayés par un autre blog de la ville de Gagny. Monsieur le Maire, en la personne de Monsieur Michel Teulet, s'est alors porté partie civile en attaquant le propriétaire de ce blog en diffamation.

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Plan des déchets recensés en 2010 par Les Abbesses de Gagny-Chelles

Après des années de procédures, la cour d'appel a donc finalement rendu le 23/05/2013, un jugement définitif sur le fond. Monsieur Teulet a donc été débouté de son attaque comme en première instance.

La justice a donc considéré que, nous citons le rendu du jugement, "de manière constante et par solution de facilité des objets volumineux étaient déposés en nombre sur un terrain non habilité à cet effet".

La justice confirme donc nos soupçons, la municipalité de Gagny a donc, selon la justice, bien pollué pendant des années et de façon constante la Zone Naturelle de la Carrière Saint-Pierre du Montguichet et cela en toute illégalité.

Il s'agit bien là de faits extrêmement graves confirmés par une décision de justice en première instance et en appel.

Voici un lien vers le rendu de l'appel : Arret_de_la_Cour_d_appel_de_PARIS_du_23.05.2013_hide.pdf

Le nom du blog et de son propriétaire ont été volontairement masqués même si le rendu du jugement en appel est publique comme toute décision de justice.

Nous demandons donc à la préfecture de Seine-Saint-Denis d'intimer l'ordre à la mairie de Gagny de nettoyer l'intégralité des pollutions introduites illégalement par le personnel communal dans la carrière Saint-Pierre.

Il semblerait que malgré les procédures judiciaires ces agissements ce soient poursuivis. En effet, nous avons localisé, le 01/09/2013, de nouveaux apports de remblais dont des plaques de fibro-ciment amiantées aux abords directs du centre d'apport volontaire de la commune.

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01/09/2013 : Dépôt illégal de remblais à 30 mètres de l'accès dérobé du centre d'apport volontaire de Gagny

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01/09/2013 : Dépôt illégal de déchets amiantés à 10 mètres de l'accès dérobé du centre d'apport volontaire de Gagny

Nous demandons donc officiellement à la préfecture de faire respecter la loi et d'intimer l'ordre à la commune de Gagny de faire cesser ces agissements et de procéder au retrait de toutes les pollutions qu'elle a sciemment occasionnée.

Au sujet du projet l'acquisition de 7ha de la carrière Saint-Pierre aux abords du centre d'apport volontaire de la ville. Nous demandons par mesure préventive que la préfecture invalide le processus de cession de ces terres à la commune au profit de l' Agence des Espaces Verts d'Ile de France.

Nous allons consulter les autres associations de protection de l'environnement référentes du secteur afin d'étudier quelles peuvent être les démarches nécessaires et indispensables afin que la justice soit saisie de cette affaire.

CN

La Pollution du Montguichet

Souvenirs d'été au Montguichet suite et fin - Partie 3

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Le retour des vacances a été le moment des retrouvailles avec le Montguichet. Malgré l’assaut incessant des Quads, des 4x4s décérébrés et de ceux qui le confondent avec une décharge, il a su encore et encore nous délivrer quelques uns de ses secrets.

Le Montguichet a besoin de nous, pour le protéger de nous même !!!

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Prairie de la carrière Saint-Pierre.

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31/08/2013 - Montguichet - Chelles : Sympêtre strié ( Sympetrum striolatum )

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08/09/2013 - Carrière Saint-Pierre : Phanéroptère commun ( phaneroptera falcata )

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14/07/2013 - Carrière Saint-Pierre : Artichaut ( Cynara scolymus )

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14/07/2013 - Carrière Saint-Pierre : Apis Mellifera sur Mélilot blanc

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07/07/2013 - Carrière Saint-Pierre : Epiaire dressée (Stachys recta )

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07/07/2013 - Carrière Saint-Pierre : Orthétrum réticulé Femelle ( Orthetrum cancellatum )

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31/08/2013 - Carrière Saint-Pierre : Conocéphale gracieux ( Ruspolia nitidula )

Voir l'album photos complet avec plus de photos et d'observations sur Google Picasa :

Fin d'été au Montguichet

Décharge sauvage dans une Zone Naturelle : le maire de Gagny persiste et signe

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Suite à notre article : La mairie de Gagny convaincue par la justice de polluer le Montguichet, la presse s'est emparée de l'affaire.

Ainsi, dans la parution du 11/09/2013 du Parisien, le Maire de Gagny en la personne de Monsieur Teulet persiste et signe. Selon les propos du Maire retranscrits par la journaliste en charge de l'article : Michel Teulet considère qu'il n'y a rien n’est répréhensible dans le fait d’autoriser le dépôt de déchets dans une zone naturelle et sur des terrains privés.

Article du Parisien sur les déchets dans la carrière Saint-Pierre

LE PARISIEN - Edition Seine-Saint-Denis en date du 11/09/2013

Le Maire de Gagny est également le président de l'Association des Maires d'Ile de France.

Quel message désire t'il adresser à tous les maires de la région avec ce genre de propos dans la presse ?

Ainsi, tous les maires d'Ile de France seraient-ils habilités à transformer leurs milieux naturels en décharges ?

Cela n'est il pas contraire au code de l'environnement ?

Voila donc le genre de déchets que le Maire de Gagny considère comme normal dans une zone naturelle (Photos prises le 09/09/2013) :

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LE PARISIEN - Edition Seine-Saint-Denis en date du 11/09/2013 :

GAGNY

Il était mis en cause sur Internet pour une déchetterie illégale : Le maire perd en appel Face au blogueur

Il est débouté pour la seconde fois. En avril 2010, le maire UMP de Gagny, Michel Teulet, avait déposé plainte pour diffamation contre Eric Gerschel, directeur de la publication du blog Gagny actualités et opposant politique — Eric Gerschel était candidat pour les municipales en 2008 sur la liste sans étiquette de Jim Dhoëdt.

Eric Gerschel avait repris sur son site une information émanant d’un autre blog spécialiste d’environnement, les Abbesses de Gagny-Chelles. Son président Christophe Nédélec y dénonçait une déchetterie à ciel ouvert, nourrie en toute illégalité par les propres services de la ville, sur la carrière Saint- Pierre, zone naturelle classée d’intérêt écologique floristique et faunistique.

Le tribunal de grande instance de Paris a rejeté une première fois la plainte du maire. Ce dernier a fait appel et, en mai dernier, les magistrats de la cour d’appel ont confirmé le premier jugement. Ils reconnaissent le bien fondé des dénonciations des blogs et considèrent que, sur la carrière Saint-Pierre, « de manière constante et par solution de facilité des objets volumineux étaient déposés en nombre sur un terrain non habilité à cet effet ».

Le maire est convaincu dans le jugement « d’inciter le personnel communal du centre d’apport volontaire de la ville qu’il dirige, à enfreindre la loi en polluant un site protégé ».

Un sujet « secondaire » selon Michel Teulet

L’association de protection de l’environnement qui vient de prendre connaissance des conclusions de l’appel réagit. « C’est le deuxième jugement sur le fond qui nous donne raison. C’est définitif », se félicite Christophe Nédélec en lutte depuis neuf ans sur cette question.

« Il y a toujours des déchets sur place. Nous demandons à la préfecture de Seine- Saint-Denis d’intimer l’ordre à la mairie de Gagny de nettoyer l’intégralité des pollutions dans la carrière », poursuit le militant.

En mairie, le sujet est jugé « secondaire » par Michel Teulet. Le maire qui n’a pas, dit-il, « les éléments en tête dans ce dossier car bien d’autres sujets plus importants à régler », se contente d’affirmer qu’il va se pourvoir en cassation. Lors de l’audience, Michel Teulet avait dénoncé, par la voix de son avocat, « l’aspect politique » de cette affaire.

Selon lui, rien n’est répréhensible dans le fait d’autoriser le dépôt de déchets sur la carrière, puisqu’il revient au maire de décider de la gestion des déchets sur sa commune.

L’un des agents de la ville a également reconnu que du fait d’une surcharge du centre de dépôt, « des structures ont été posées sur une autre partie », laissant entendre que la pratique était courante en mairie. « Ces objets devaient être réutilisés, ça ne gênait en rien », a tenté d’expliquer de son côté un adjoint au maire. Autant d’arguments qui n’auront pas convaincu les magistrats.

MARIE-PIERRE BOLOGNA

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